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Weißes Fleisch [Fini]

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Felix J. Adler
admin schizophrène et dérangé
Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: Weißes Fleisch [Fini] Weißes Fleisch [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Jan - 9:52





Dans un silence pesant, Felix n'eut pas d'autre choix que de laisser faire sa tortionnaire, ignorant si elle allait lui donner la boisson tant convoitée. Alors qu'elle s'éloignait de lui encore une fois, il inspecta rapidement son environnement. Il était dans un laboratoire, cela ne faisait aucun doute, peut-être personnel. Il savait que quelques Scientifiques seulement bénéficiaient de leur propre bureau. Mais où celui-ci se situait-il exactement dans le sous-sol ? Près des cachots, ou près de l'escalier menant au rez-de-chaussée ? Oh... Il n'avait pas envie de se retrouver dans le hall d'entrée... Ni dans au premier étage, ni au sous-sol... En fait, il avait envie de n'être nulle part dans ce Manoir. Il ne voulait plus y être. Mais le choix ne s'offrait malheureusement pas à lui. La Scientifique se retourna vers lui et lui colla le verre dans ses mains. Il s'empressa de vider son eau avec hâte, comme si sa vie en dépendait. Ce n'est qu'une fois qu'il eut fini de boire qu'un arrière-goût d'il ne savait pas trop quoi lui resta sur le palais.Après tout, le verre n'était sûrement pas des plus propres mais à quoi bon. Il reporta son attention sur sa tortionnaire. Qu'allait-elle faire de lui, maintenant ? Elle ne faisait rien comme si elle attendait quelque chose. Et toujours ce visage impassible.

Il soupira alors avant de se frotter les yeux avec son pouce et son index. Son esprit semblait s'embrumer comme si il avait été ivre. Ce n'était pourtant pas de l'alcool qu'il avait bu, mais bien de l'eau... Il se rallongea sur la table, la tête commençant à lui tourner. Il jeta un regard quelque peu accusateur à la Scientifique. Elle l'avait drogué. Il sentit vaguement d'autres liens enchaîner poignets et chevilles. Qu'avait-il fait pour être de nouveau entravé...? On le redressa et le fit tenir sur ses pieds. Ses jambes vacillèrent alors, n'appréciant pas le mélange de l'opération importante trop récente et de la drogue. Son équilibre était précaire et il trébuchait régulièrement, ses pieds raclant le sol à chaque pas.

Mais tout son organisme fut rapidement ramené à la réalité. Ses oreilles avaient perçu le son maudit. Non, il n'était pas maudit. Qu'était-il ? Déréglé. Ce n'était pas les bonnes secondes ! Rien n'était à l'heure ! Et il en avait plusieurs ! Il tira sur ses liens en grognant mais cela ne le fit pas se libérer. Il fallait qu'il les remette à l'heure. Mais il avait besoin de temps, et il en avait pas. Il n'avait pas le temps. Il tenta de se dégager avec un peu plus de force cette fois-ci mais rien ne bougea. Sa respiration s'accéléra brusquement tandis que la douleur dans son torse semblait être étouffée par sa folie, qui lui faisait perdre toute trace de lucidité. Il tira encore sur ses liens. Voyant que cela ne servirait à rien, il s'élança droit sur la Scientifique. Lors de la collision avec elle, il manqua de s'écraser sur le sol mais réussit cependant à conserver son équilibre. Les effets de la drogue avait été complètement dissipés par sa rage. Quoiqu'il en soit, elle avait lâché ses liens. Il avait toujours les poignets et les chevilles entravés mais il était au moins libre de ses déplacements. C'est pourquoi il se jeta près du coffre ouvert et en retira rapidement les quatre ou cinq horloges qui n'indiquaient pas l'heure, envoyant voler les choses au travers de la pièce les choses dont il n'avait pas besoin. Ces pendules ne mesuraient pas le temps comme il le faudrait. Il les chargea rapidement dans ses bras, ne se souciant guère de la Scientifique. De qui ? Il ne savait même plus comment il était arrivé là. Pourtant, il n'avait pas bu l'Amnesia. Il s'en serait souvenu. Ou pas. Non, il avait oublié ce qu'il venait de se passer dans les dernières minutes. Ou sinon, il n'y faisait tout simplement plus attention. Tout ce qu'il entendait, c'était les « tic tac » incessants et irréguliers des horloges dans ses bras.

Il se releva hâtivement et partit aussi vite que le lui permettaient ses chaînes vers la sortie. Cependant, il n'eut qu'à faire une dizaine de pas dans le couloir pour que la douleur repointe le bout de son nez dans ses entrailles. Surtout quand il regarda derrière pour voir où se trouvait la Scientifique. La souffrance le terrassa presque instantanément. Ses jambes cessèrent de le porter et il s'écrasa sur le sol dans un grognement torturé. Les horloges tombèrent avec lui mais pour la première fois depuis son arrivée au Manoir, il ne s'en souciait pas. Tous ses muscles étaient tendus sous l’innommable douleur qu'il endurait et il n'osait plus bouger, se contentant de gémir doucement, tremblant cependant légèrement.

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Kathleen Hodge
Kathleen Hodge
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MessageSujet: Re: Weißes Fleisch [Fini] Weißes Fleisch [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Jan - 13:23




















La scientifique ne réagit même pas lorsque son patient tenta, à plusieurs reprises, de se libérer de la poigne que la jeune femme exerçait sur ses liens. Peine perdue. Dans un autre contexte, il aurait probablement eu le dessus, mais drogué comme il l'était... Au troisième essai, Kathleen raffermit prudemment sa prise autour de l'épaule de Felix ainsi que sur les liens qui lui enserraient les poignets, mais elle ne s'attendait guère au choc qui suivit. La haute stature du dément venait d'entrer en collision brutale avec sa silhouette moyennement imposante. La scientifique émit un grognement surpris sous l'effet de la douleur – laquelle venait de se loger au niveau de son nez et de sa pommette gauche – en sentant les cordages qui maintenaient son prisonnier entravé lui échapper. Elle reprit ses esprits en se frottant la joue. Ce n'était pas prévu.

Le dément profita de son instant de perplexité pour se précipiter vers le coffre aux horloges, s'emparer de quelques-unes d'entre elles sous l’œil éberlué de l'ingénieure, avant de s'enfuir, ou du moins sautiller de manière ridicule vers l'issue déjà proche. Tic, tac, tic, tac. Que faites-vous, messire prisonnier ? Tic, tac, tic, tac, vous n'irez pas loin, vous savez. La scientifique sourit et s'élança à sa suite – en marchant, pour tout dire. Même largement engourdie par une dose conséquente de laudanum, la souffrance ne tarderait pas à stopper l'élan désespéré de cet insensé. Et, effectivement, à peine avait-il parcouru quelques mètres au-dehors du laboratoire qu'il s'effondra lamentablement, éparpillant dans sa chutes cadrans et mécanismes. L'homme ne sembla même pas s'en apercevoir. Terrassé, inerte si l'on exceptait les tremblements qui le traversaient parfois, il se contentait de gémir. La jeune femme soupira devant tant de sottise. Elle lui promettait la sécurité. Elle ne souhaitait que prendre soin de lui. Et comment répondait-il à cela ? Par des actes qui, au vu de sa condition physique actuelle, s'apparentaient à du suicide ! La scientifique s'approcha de lui avec un dernier tapotement à sa joue qui commençait à bleuir. Pauvre fou...

Elle s'accroupit près du voleur d'horloge et secoua la tête. Son regard d'un bleu scrutateur se posa sur son visage crispé, ses lèvres gémissantes, sa blessure à peine refermée. L'imbécile... Il avait beau se trouver dans un piètre état, c'est sans la moindre once de pitié qu'elle décida de la manière dont se poursuivrait son trajet en direction de sa cellule. Elle ne le plaint pas. Elle ne le menaça pas. Elle ne le frappa pas plus qu'elle ne l'aida. Froide, calme, posée, elle se contenta de le prévenir.

« Désobéir est stupide. Je ne te veux pas de mal. Ceci aurait pu sembler un voyage presque agréable... Mais je me dois d'être prudente. »

L'abandonnant à son calvaire, l'ingénieure se redressa prestement et, activant la sonnette placée juste derrière le battant de la porte de son laboratoire, s'empressa de désigner un gardien pour guide à son sujet d'expérimentation.Ce dernier fut agrippé sans douceur et traîné sans effort en direction de la première cellule venue. Un claquement caractéristique annonça à la jeune femme que le risque d'évasion du jeune homme était à présent réduit à néant. A bientôt, fol insensé... A bientôt.

Les horloges gisaient toujours au sol. Kathleen les ramassa avec douceur avant de s'en retourner tranquillement, le cadran de l'une d'elle plaquée contre son oreille gauche. La froideur métallique qui en irradiait apaisait son hématome. Tic, tac, tic, tac. Tac.




Crédit par Kikino-sama et Ninie067 de Templactif

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