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Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini]

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Elizabeth C. Dieron
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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Fév - 21:46


Le Cantique des Cantiques



Les caresses de Morgan étaient plus que tendres. S'élargissant en une palette d'émotions le long de son corps de prétendue vestale. Il y avait dans ces mouvements quelque chose dont Elizabeth ne pouvait pas se passer. C'était si tendre, si passionné. La passion. Cette chose si éloignée de la froideur d'un couple d'argent. Eux n'avaient rien à quoi se raccrocher autre que l'amour. Cette longue et difficile émotion qui pourtant était également la plus magnifique des émotions.

C'était lui, c'était elle. C'était ce cadre étrange et excitant que cette sensation de fin du monde. Ces murs décrépis, ce tapis et ces meubles couverts de poussières. Dans ce manoir à la fois habité et perdu dans un illustre temps où plus rien ne vit. Ils étaient sur ce lit. Ce morceau de matelas qui avait très certainement connu tellement de passagers au pays des songes. Mais à présent, il était abandonné. Abandonné à la passion de ce couple nouvellement unis dans les lois d'un mariage sacré dont personne n'aurait jamais connaissance. Elizabeth passa ses mains le long des cheveux de Morgan, le long de sa peau, sa si douce peau dont elle ne semblait plus pouvoir se passer. Il ne lui semblait pas avoir connu un amour aussi grand, aussi tendre, dans tout le long de sa misérable vie oubliée.

Puis les caresses devinrent plus fortes. Plus puissante. La texture de sa peau devint plus sensible encore que jamais. Plus encore que durant ce moment, sur l'autel. Un moment qu'elle avait du mal à savoir si c'était réel ou non. Si c'était vrai ou rien qu'un rêve. Ce moment qui surtout, ne lui avait paru absolument pas blasphématoire. Il semblait que ce mot il était parfaitement inconnu. Elle ne croyait pas à son existence. Rien de tout cela ne pouvait être vrai. Ou bien sûr que si. Oui. Evidemment que tout était vrai. Mais la possiblité d'un blasphème n'existait pas. Pas venant d'eux. Ils étaient si amoureux. Puis vint cette force si incroyable qui parvint à fouiller le creux de son estomac. Cette force repartit et revint rapidement. Puis avec de plus en plus de puissance, puis avec de plus en plus de vitesse.

C'était un véritable combat à mains nues, acharné entre les deux pôles de leurs intimités. La femme contre l'homme. La lance enflammée de Morgan allant jusqu'à la frapper à ses tendres limites, ne voulant s'arrêter là. Il y mettait tant de hargne et de folie, qu'Elizabeth ne pouvait s'empêcher d'aimer cela. Oui, elle ne pouvait qu'aimer, aussi bien qu'elle n'avait pu pousser qu'un immense cri qui s'épuisa en gémissement lorsque le premier coup fut porter. Véritable meurtre  de sa virginité pourtant disparut depuis longtemps, mais qu'importe. Rien que cette sensation de soumission face à cette brutale force masculine fit que son esprit recula jusqu'au bonheur, jusqu'à l'oubli de tout ce qui l'entourait pour qu'il ne reste plus que le plaisir.

Il saisit ses poignets, les mit en arrière pour lui donner davantage cette sensation d'infériorité, cette pure abandon de son corps pour l'offrir à son  mari. Elizabeth ne pouvait s'empêcher de pousser des gémissements tous plus suppliant les uns que les autres. Elle ne suppliait pourtant pas à l'arrêt de ce rapport, mais bien à ce qu'il continue, encore et  encore. Une chaleur dans son ventre commença à poindre tandis qu'il lui offrit de passer au dessus. Cette brusque liberté la surprit et elle n'arriva pas à en prendre le contrôle sur le coup. Elle resta sur son ventre, à lui sourire bêtement tandis qu'elle sentait toujours la force grandissante du membre dans son corps. Elle s'allongea alors sur lui pour déposer un baiser sur ses lèvres et, sentant les mains de Morgan sur ses hanches, se mit à comprendre qu'il fallait qu'elle bouge. Elle se mit donc à danser sur son corps, le faisant aller de plus en plus loin dans son corps. Son étroitesse lui faisait absolument tout ressentir des détours des veines de son amour. Elle caressa son torse, ses yeux se refermant pour mieux appréhender la merveille de ce corps qu'elle sentait vivre sous ces mouvements. Tant de forces, tant de virilité, plus même qu'elle aurait pu en espérer, et c'était si bon que ses cordes vocales avaient du mal à suivre. Elle criait tant et si bien, épuisée au point qu'elle retomba sur Morgan, embrassant son cou, caressant les moindres parcelles de sa peau d'une tendresse toute féminine. Sa voix ne put plus murmurer que des petits oui pleins de gémissements sucrés, l'invitant à en faire plus.


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Morgan T. Connhelly
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Fév - 1:51


Le Cantique des Cantiques




Doux repos. Je vois ma tendre Elizabeth au dessus de moi, avec les lèvres de cœur me souriant comme le plus tendre des anges l'aurais fait. Réceptive et langoureuse, à souhait, la plus magnifique des femmes de Lune de Miel, et ce moment tendre, unique qu'elle lui renvoie comme la soie du Paradis. Comme je l'aime, comme je l'aime et je la veux! Bien que je la possède déjà, que je sois déjà contre elle, avec elle, en elle... J'ai l'impression d'être un pieux cherchant les Cieux de son vivant; grandiose et inatteignable. C'est à ce moment que j'ai pris Elizabeth pour un pure et heureux miracle divin. Chaque membre me composant regorge de bien trop d'amour pour elle pour qu'il en soit autrement. Elle se penche.

Sur moi. M'embrasse. J'enroule mes bras autour de son corps frissonnant et tiède, je viens la presser contre moi encore plus. Nos lèvres ne font qu'un, comme si on m'avait permis de goûter à la Perfection. Puis elle prend cadence à me raidir de plaisir à m'en faire souffrir d'un seul jet envieux. Le désir grimpe en flèche ardent en moi. Et à chaque mouvement de son bassin, je crois mourir dans les bras d'un ange. Et à chaque mouvement de son bassin, je deviens plus électrifié et vorace d'avantage. Mes griffes.

Que son devenus mes doigts. Je les porte au bas de son dos, à son fessier... Il y a déjà la buée de sa voix sur mon cou, sa poitrine frottant la mienne avec l'attraction de tous les vices, et ses gémissements... Ses cris, ses plaintes, ses aveux sans paroles, ses minauderies sans mot qui veulent tout dire... Je perds contrôle. Je suis à bien trop d'extases pour ne pas souffrir l'apogée trop patiente des jouissances. Je râle, aussi, contre moi. Le plaisir est si aigüe qu'il me fait mal à souhait. L'implosion. L'explosion. Et toutes les furies des mâles qui se jouent de nous dans ce moment de frénésie impossible. Fatigue.

De sa part. Je réfléchis, une seconde, et pas plus. Mais je réfléchis à quel point je regrette. De ne pas avoir sauté sur son corps, comme un carnivore sur la plus délectable des nymphes. J'aurais dû lui sauter aux lèvres, à notre première rencontre. J'aurais dû lui faire l'amour sur-le-champ après trop d'échanges de lettres symboliques. J'aurais dû lui dire que je l'aime à en perdre la raison des millions de fois dès le premier moment où elle m'a charmé de mille Grâces impossibles. J'aurais dû l'aimer, toujours, comme il se devait: le plus ardemment du monde. Avec fougue et déchéance. Comme une symphonie religieuse acclamant les Saints de l'Art. Je la retourne.

Brusquement. Je me replace au dessus d'elle. Je ne lui laisse aucune place pour la protestation, juste pour le désir. Je dois me rattraper, de tous ces moments où j'aurais dû glorifier l'être cher. Sa peau divine, je l'accote contre mon bassin robuste et ferme. Ses bras, je les positionne de leur long sur le matelas, comme le Christ le fait si bien sur la croix, lui ordonnant en mutisme de ne pas bouger d'un cil. Mes mains s'emparent d'elle. Ce sont des gestes sans douceur. Des gestes violents et abusifs. Impatients et cruels. Pourtant, si débordant d'amour... Je plaque d'un coup violent sa main à sa gorge pour ne laisser qu'un corps tortillant sous le mien, et mon autre paume s'amène entre ses jambes, juste sur sa cuisse au dessus de sa fesse blanche, et serre le muscle avec force pour plier la jambe si délectable et la faire frotter contre mon torse. Je continue.

Mes vas-et-viens. Avec brutalité. Et rage à l'estomac immense. Je sens mes coups donner la souffrance; je ressens la souffrance. J'imagine la sienne. Et je ne peux m'arrêter. Violence, violence et acharnement. Je veux l'entendre crier, hurler encore plus. Je veux que mes coups et ses plaisirs couvrent ma rauque voix gémissante. Je veux son ultime plaisir, et qu'elle ne puisse rien y faire sous ma lourde emprise qui l'oppresse toujours plus de seconde en seconde. Canicule jusqu'au creux des veines, je sens l'apex de notre amour m'assaillir. Jamais, à ma souvenance, je n'ai autant vécu le comble de la chaire. Je la sens se cambrer sous moi, et je me gonfle de triomphe. Tranquillement.

Mon souffle bourdonne dans mes tympans. Je suis essoufflé comme si j'avais vaincu une armée à moi seul. Je ne me défais d'elle qu'après de longues et interminables secondes, le temps que ma tête cesse de tourner. Le flou broie mes yeux un instant, jusqu'à ce que son visage m'apparaisse chaleureusement, dans un baume de dénouement au bonheur. La sueur m'épile les pores, et je me redresse, sans la quitter des yeux, en dégageant les cheveux de mon visage pour que rien n'obstrue ma vision de la plus magnifique des Lunes de Miel. Amoureux jusqu'au bout. Et vaincu par la passion. Mes mains.

Je les défais d'elle. Je suis toujours en nage, le souffle court. Et je reprends mes esprits aussi rapidement que j'ai pu les perdre. Je rougis davantage que je ne l'était déjà et défait ma poigne de son charmant duvet de lait avec horreur. Des marques strient sa peau. Des marques de mes mains. Des ecchymoses naîtrons sur ses hanches, et ses cuisses. Je le sais, je le sens. Mon cœur se tord. Ma lèvre tremble. Mes mains. Je n'ai plus aucune force, sinon pour immobiliser mon corps engourdit au dessus d'elle. J'ai blessé ma douce damascus. Comment... Comment ai-je pu être aussi vile?

Je suis... Je suis tellement... tellement navré...

J'ai toujours du mal à parler. Et à respirer. Ma poitrine se soulève et s'abaisse comme les torrents des tempêtes.

Je ne sais pas ce qu'il m'a prit... Je suis... Désolé... Profondément désolé... Je ne... Ne voulais pas vous... Vous...

Ne tombez pas. Ne pleurez pas. Ne vous affolez pas, ma douce damascus. Je vous en conjure. Ne me maudissez pas, et ne maudissez pas mon avidité. Très maladroitement, presque comme un enfant qui réalise ses erreurs, je murmure d'un voix écorchée:

Je crois... Vous avoir aimée... Un peu trop fort...

Tellement, tellement navré... Ne quittez pas mon étreinte pour cela, pitié... Je ne serais rien sans vous...


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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Fév - 11:23


Le Cantique des Cantiques



Son corps brûle d'une folie qui ne laisse aucune place à la réalité. Tout ceci était si sournoisement puissant, d'une force que l'on aurait su calculer sous les coups virils d'un acte des plus simples. Folie de foudre, qui passe sans se retourner entre nos veines resserrés par leur amour. Tant de contacts. Physiquement éteint à la soif de ses bras. De ses lèvres qu'elle dévore avec une tendresse toute contradictoire à la rage humaine de son mari. Mais pouvait ce encore être humain ? Elizabeth n'y songeait pas et pourtant.

Cette peau si bouillonnante aurait du se couvrir de cloque tant elle était presque intouchable, de craquelures aux couleurs de l'enfer. Car si leurs corps s'ajoutaient ensemble sous la bénédiction du Seigneur, celui-ci les unissant dans la lumière divine, Il n'avait certainement pas prévu qu'il laisserait le Diable lui-même entrer dans son territoire parfait. Le démon s'infiltre dans ses brebis les plus fidèles grâce à l'amour. Il fait de ce manoir son territoire de chasse et les pauvres amoureux sont ses proies préférés. Malade jusqu'à l'os, et ne s'en rendant compte pas même après leur mort. C'est si goutu l'âme d'un aimant, l'âme d'un amour qui fouille jusqu'aux tréfonds des péchés les plus innavouables. Comme il est facile de glisser un doigt dans la fente humide, d'en absorber l'énergie vital, d'en signifier les plus infimes contours de petits mouvements voyageur. Comme nous des animaux ou des penseurs ? Des monstres de sexes ou dês amoureux de vacances ? Comme tout ceci peut être si mignon, si lynchant dans la plus pure des abstractions mentales. Que dis-je, que fais-je, je n'en ai pas la moindre idée, j'aime cette impression.

Mais Elizabeth ne se posait pas autant de questions. Accusant chaque coup en sentant son excitation grandir et grandir, le plaisir était si grand que ses cris ne pouvaient couvrir la totalité de ses envies. Elle trouvait dans ce contact de quoi allumer tous les feux des Enfers qu'elle pouvait contenir dans son corps, ces petites parties d'elle qui étaient éteintes et qui brusquement s'allumèrent dans une jouissance immense. De celles où l'on se sent mourir. S'abandonnant sous la main de son amour qui lui enserrait violemment la gorge, elle aurait pu effectivement finir sa vie à cette instant qu'elle s'en moquerait. Rien ne pourrait lui permettre de se sentir plus femme que d'être sous le joug de cet homme puissant. Elle se moquerait tellement de ces femmes qui voudraient être au dessus de leur mari. Elizabeth, elle, se souvenait être capable de maintenir tout le monde sous son talent d'écrivain, l'argent croûlait tant elle était riche. Au dessus du monde, elle l'était. Mais dans l'itimité de son mari, elle préférait cette âpre et délectueuse domination. Telles étaient les flashs qui lui parvenèrent à l'instant de son orgasme. Après la fin de ses tremblements de plaisir, reprenant son souffle elle soupira avec tendresse.

Oh...mon mari...mon amour, Morgan...mon amour...mon mari...mon mari...oh oui...mon maître...

N'ayant plus aucune force, elle ne put que lever une tendre main pour caresser la joue de son mari.

C'était la perfection...jamais vous ne m'avez fait autant de bien, même dans mes souvenirs les plus lointains. Je vous aime tellement...J'espère que vous continuerez à m'aimer aussi fort que ce jour...


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Morgan T. Connhelly
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Mar - 5:04


Le Cantique des Cantiques




Comme réponse, à toutes mes excuses qui effluent de ma poitrine toujours en vagues, transpirant et mouillant chacun des coups de poumon, j'ai plusieurs oui. J'ai encore la folie dans le creux des paupières, et je laisse le temps à l'extase s'échapper de mes flancs tranquillement jusqu'à ce que je sente mes membres à nouveau. Et ce que j'entends, à défaut d'avoir perdu la tête mais pas l'ouïe, c'est d'innombrables «oui». Mais point seulement «oui». Des amours. Mon nom. L'appellation de «maître»... Mon souffle.

Je le manque alors. Comme si je m'étouffait sur la plus délicieuse des bouchées de caviar, toujours fondante dans ma bouche. Je tourne le menton vers ma douce damascus, toujours rougis comme la queue du diable et écarquillant mes yeux qui ne veulent en croire leurs oreilles. Il y a une main qui vient affectueusement caresser ma joue, et je me liquéfie dans les draps. La perfection.

La perfection, dit-elle. Mon cœur s'emballe. Il ne veut pas y croire, et ma cervelle lui répète des millions de fois qu'il a, pourtant, très bien compris. Est-ce vrai? Que ma douce damascus eut tant aimé ce... cette violence?! Non, plutôt, cette rage, cette passion qui n'avait été assouvie depuis toujours et qui jaillissait en elle comme la plus délicate des tortures. De ces ecchymoses que je lui ai portées à la gorge, aux hanches, aux cuisses... Elle en a trouvé tant d'amour, l'amour le plus puissant qui soit... Et elle l'avait cueilli comme celle qui se soumet à l'ardeur même. Je la prends.

Dans mes bras. Délicatement. Je ne retiens pas ce sourire en coin qui me strie les lèvres, et j'embrasse furtivement les siennes, plutôt. Je l'enlace doucement, prends sa main qu'elle vienne entourer mon torse où je lui laisse place pour s'étendre jusqu'à la nuit des temps. Mon pouce caresse sa joues et quelques uns de ses cheveux rebelles au passage, et je lui murmure, très pudiquement:

Si je peux toujours vous aimer de cette vivacité pure, franche et forte... Si tel est votre volonté... Alors, je crois maintenant à l'impossible: que je peux vous aimer encore plus que je vous aime déjà.

Et que vous faites le plus heureux des hommes alors qu'il pensait avoir atteint le paradis sur terre. Dehors, la lune est déjà haute dans le ciel. Aujourd'hui se termine la plus catastrophique et désastreuse des journées. Et je glisse ma main de son visage à son épaule, à ses côtes puis ses hanches. Peut-être cette femme aurait détruit une chapelle contre son gré, mais elle aura aussi anéantis un cœur: le mien. Et maintenant, je sais que nous avons l'avenir de nos anneaux entre les mains, et que se développera les plus merveilleux trésors entre celles-ci. Je caresse son ventre doucement. Puis, je viens prendre sa main portant l'anneau. Je le frotte comme s'il s'agissait d'une douce pétale de rose.

Maintenant que nous sommes mariés, ne croyez-vous pas que je devrais vous invitez à partager ma loge?

Et elle, elle est ma pétale de damascus.



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Elizabeth C. Dieron
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Mar - 11:02


Le Cantique des Cantiques



Le souvenir de cette chaleur infernal lui brulait encore la peau, jusqu'à en faire trembler toutes les parcelles de son corps. Oui, c'était très curieux mais elle avait plus qu'adorer cette expression de violence, cette rage couvrant toute leur peau. C'était à la fois la chose la plus érotique qui lui était donné de vivre depuis son réveil, mais aussi la plus intense. Qu'importe la vie ou la mort quand on avait la passion rougissante au creux du ventre, à cette seconde précise. Elle rit doucement en se blottissant dans les bras de Morgan. Depuis son entrée dans l'église, elle se sentait transformer. Comme éprise d'un tout nouveau sentiment, d'une toute nouvelle personnalité. Il lui semblait même qu'elle était comme...possédée. Mais cela lui était parfaitement égale. Cela lui faisait même plaisir. Un courage immense se verser dans ses veines de la même manière que le liquide intime de son mari faisait son chemin en elle, et cela lui plaisait. L'amour de Morgan la comblait décidément de toutes les façons possible et c'était incroyable. Elle repensa aux flashs qui lui étaient parvenus durant son orgasme. Etrange façon d'obtenir des souvenirs. Elizabeth dominait le monde. A travers ses écrits. Elle soupira doucement, avec un grand sourire. Elle retrouverait cette domination. Elle redeviendrait la Reine secrète de ce monde, et Morgan serait son Roi. Riant doucement et encore à tout ceci. Elle caressa les joues de Morgan.

« Moi aussi, très cher...je vous aime et pourrais vous aimer encore davantage avec le temps. »

Sa main fut prise entre celle de son mari. Le regard de ce dernier caressa aussi bien sa peau que sa bague. Celle qu'elle avait quand elle s'était réveillée. Celle qui se trouvait être celle d'un possible ancien mariage. Celle qu'elle pensait venir de son actuel mari. Oui, il ne pouvait y avoir d'autres possibilités. De toute façon, elle se refusait à penser à une autre possibilité. Il était là, dans ses bras et ne partirait jamais. Elle glissa une main dans ses cheveux, les caressant tout en gémissant de tendresse, si contente de cette journée qu'elle avait trouvé magnifique, pleine de joie et de plaisir.

« Bien évidemment que je partagerai votre loge. Votre loge tout autant que votre vie et votre corps. »

Susurra-t-elle doucement tout en le câlinant délicatement. Puis, dans un murmure tout aussi doux, elle glissa dans son oreille.

« Suis-je votre Elizabeth? »

Spoiler:


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Morgan T. Connhelly
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MessageSujet: Re: Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] Le Cantique des Cantiques [ Dieron & Connhelly ] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 22:40


Le Cantique des Cantiques




Le touché de ma douce damascus est une marque au fer rouge sur ma peau. Et sa voix est la mélodie qui portera notre union jusqu'aux voies du Paradis. Elle me berce alors que c'est moi qui la tient dans mes bras. Elle me bercera toujours, et toujours mon cœur s'épanouira de l'aimer toujours un peu plus à chaque souffle de notre existence. Je pense à notre futur. Pour l'une des premières fois, je nous imagine vieillir ensemble, main dans la main. À aduler le temps qui fait de nous un couple plus fort que les contradictions des fleurs fanées d'époque. Jamais nous ne pourrions nous perdre, jamais nous ne pourrions tomber. Je nous imagine, enfin, auprès de ma femme qui est celle que j'aime plus que tout au monde, portant un enfant, deux ou trois. Avec un héritage et une histoire qui embaume nos sourires et tous les regards qui nous chavirent. Je nous imagine faisant l'amour encore des centaine de fois, et rompre nos douleurs par un simple nid d'amour que nous bâtissons grâce au plus banal des quotidiens. Pour toujours.

Et à jamais. Je l'embrasse sur la joue, si pudiquement que j'en suis violenté de plaisir. Et je réponds à sa question, suinté de fierté:

Seulement si je suis votre Morgan.

À la blague. Et je la prends par les hanches pour la basculer et la coucher sur mon corps. Avec autant de précaution que de chaleur.

[blur][color=#b45384]Plus encore: vous êtes désormais ma vie.
[blur][color=#b45384]Seulement si je suis votre Morgan.

Mais vous l'avez toujours été.


©BOOGYLOU.



hj:
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