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«Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.»

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Morgan T. Connhelly
admin hypocondriaque et alcoolique
Morgan T. Connhelly
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MessageSujet: Re: «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Déc - 22:42


I love you, brother
even if I don't know you...



Musique thème :: Lily - Jessica Curry


Jamais je n’ai su lire le fond de tes pensées, mon frère. Mais toujours notre symbiose eut été irréprochable. Déjà je profère ces paroles et, jamais je ne pourrai déchiffrer ce regard que tu me portes et qui semble loin, ô bien trop loin de moi. Mais je sais que tu te remémoreras ce passage de ce que nous avons été qui n’est plus qu’une poussière de songe pour ma cervelle déconfite. Les mots me viennent en bouche d’eux-mêmes, comme tes baisers qui me font si étrange et si réconfortants à la fois… Tu me prends.

Dans tes bras. Je reste relâché et à ta merci. Mon grand frère aura toujours emprise sur moi, car il sera mon modèle vivant et ma voie à suivre. Fais marionnettiste de toi, et je serai le plus sage des pantins. Je sens ta peau contre mon torse dont les vêtements ne sont plus maîtres et ton cœur souffle si fort qu’il en fait voler ma raison en mille éclats. Tu m’enlaces, tendrement, avec la déraison, la folie et l’amour qui nous uniront à jamais. Je sens tes larmes s’étendre sur mes omoplates et se mêler aux griffures sauvages et douloureuses – pourtant si bonnes – sur mon dos. Et je comprends.

Je comprends alors que son amour fraternel dépasse toutes celles que les histoires auraient écrites. Et qu’aussi pure soit sa bonté, ses élans seraient encore plus puissants. J’avale difficilement. Et pleure, de même. Tu m’as manqué. Tu m’as manqué tellement, même bien que je t’avais complètement oublié. Lorsqu’une partie forte de nous nous revient, on ressent combien le vide qu’elle avait créé était immense. Je bouge, alors. Je porte mes bras autour de toi. Je te sens pleurer. Je sanglote aussi. Notre amour est magnifique. Normal. Et naturel.

Oui, normal. Puisque nous sommes frères. Nos actes sont tout naturels. Nous devons de nous aimer comme nous le pouvons. Nous sommes tout l’un pour l’autre. Rien de plus beau et saint ne pourrait nous unir à l’instant. Je bois tes intentions et je les accepte. Ton amour m’a manqué, ton touché et tes caresses. Jamais tu n’as été aussi bon envers moi, jamais que je ne puisse me remémorer. Paradoxal embrassade qui tache nos lèvres… Tes yeux.

Ils viennent d’apparaître devant les miens. Je bats mes paupières pour tenter de faire partir la démence qui embrouille le creux de mes globes, sans réussit. Et qu’importe. Je suis dans tes bras. En sûreté. Et bien. Avec toi, l’homme que j’aime le plus au monde. Tu me dis réciprocité. Un sourire frôle le coin de ma bouche. Je suis heureux comme si un anniversaire nous avait frappés. Il dit ne pas pouvoir se contenir, savoir tout de moi… Oui, tu sais tout de moi. Tu me dis de t’avertir si j’ai mal ou peur… Non. Non, je ne t’avertirai pas.

Attrape-le! Il va s’envoler!

C’était le printemps. Et tu étais adorable, comme toujours. La colline derrière la maison de nos parents qui n’ont plus de visage ou de personnalité pour moi recevait nos pas en vitesse. Nous la dévalions comme les biches peuvent courir pour éviter la flèche du chasseur. Un cerf-volant au dessus de nos têtes nous glissait des mains tant la bourrasque était grande.

Vite!

Nous sautions entre les feuilles mortes de l’automne d’antan et nous descendions à vive allure. Autant de rouge sur nos nez refroidis que de sourire sur nos dents qui s’exclamaient tant de bonheur, tant de bonheur! Et puis tu as sauté vivement, toi, enfant plus grand que moi à l’époque, pour saisir la ficelle de notre oiseau de soie. Et tu m’as poussé.

C’était un accident. Ton épaule qui fracassait la mienne dans un trop plein d’engouement, comme n’importe quel enfant aurait fait sous l’excitation et l’aveugle jouissance de profiter d’une journée de soleil à pleine jambes. Et puis j’ai trébuché, j’ai déboulé la pente sur d’interminables secondes et ai buté dans un tas de feuille. Immédiatement.

Sans perdre une seule seconde, tu t’es jeté sur moi. Et tu as fondu en excuses, terribles et innombrables. J’ai souris. J’étais correcte. Tout allait bien. Tu n’avais pas à t’excuser. Ça allait. Je ne me devais pas de pleurer. Je devais rester fort, et fier, devant mon idole de frère. C’était un instinct qui m’avait toujours broyé les tripes. Toujours.

Ce n’est que plus tard que j’avouai à maman que sous le tas de feuilles mortes s’était fait sournoise une roche qui m’avait ouvert le genou. Pour qu’elle lave la plaie et nettoie le sang sur ma jambe pendant le bain du soir. Et ce fut la première fois que je n’étais pas triste que tu refuses de prendre bain avec moi; tu n’avais à voir la blessure que j’avais endurée et mentie pour paraître fort devant toi.  

Non, jamais je ne t’avertirai. Parce que tu es mon grand frère; sois fier de moi et aime moi et je serai le plus comblé des cadets.

Tu retire ta chemise et dévoile tes muscles saillants, admirables et qui de donne toute la virilité du monde. Celle que j’ai enviée secrètement et qui m’a valut bien des honneurs. Tu places ton haut derrière ma tête que je puisse la déposer doucement sur le sol... Tu t’étales sur moi et m’embrasse comme les mariés savent le faire. Je te le rends. Parce que je t’aime. Parce que tu es mon frère. Je connais la suite, celle des amours et des perditions. Mais je ne veux y penser. Je pense à toi. À nous. Et cela me suffit pour donner l’espoir du bonheur à mon cœur perdu. Tes mains.

Effleurent ma peau. Me touchent. Me caressent. Tu l’as dit, déjà; tu me connais par cœur. Trop bien. Tu devines chacun de mes abandons et tout ce qui pourrait m’éloigner de la raison. Tu retires mon pantalon, t’attaques à mon cou. Des morsures de bête sauvage auraient été moins brûlantes, car le loup de tes lèvres me dévore sans relâche. Mes flancs portent des millions de frissons glacés de chaleur, et celle qui porte tes mots muets vient dessiner des désirs enfouis sur mon torse. Si vulnérable à tes désirs enfouis… Plaisir charnel.

Qui vient se mêlé sans que je ne puisse rien ajouter de discernement. Je sais, je ressens que ce que nous faisons est mal. Et pourtant si beau. Je ressens le régal des jouissances et me durcie avec délice et docilité sous tes touchés de perfection. Car tu connais mon corps. Tu le connais si bien, puisque nous avons le même... De mêmes gênes, de même mère, de même sang… Tu murmures.

Je te réponds. Je t’aime aussi. Je t’aime de tout mon cœur. Jamais je n’aurais deviné avoir un frère. Jamais je n’aurais deviné qu’il serait aussi bon envers moi. Tu relâches tes lapées de félicité et agrippe ma poigne. Tu me dictes quel mouvement adopté. Et je t’écoute. Je t’ai toujours écouté. Lorsque tu m’as dit de ne jamais laisser mes camarades de classe voler mes soldats de plomb. Lorsque tu m’as conseillé de devenir ébéniste. Lorsque tu m’as prié de marier Elizabeth… Je t’ai écouté. Toujours. Tu sais ce qui est le mieux pour moi. Tu es ma voie. Et je te dois tout. Tout.

Alors je caresse ton sexe comme jamais je n’aurais fait auparavant. Comme il est possible d’être aussi précis et consciencieux d’atteindre le septième ciel. Pour toi, pour mon frère adoré à qui je dois tout. Je veux le meilleur pour toi, comme tu me l’as donné. Je te donne toutes mes volontés et mes intentions, aussi délicates soient-elles. Soit fier de moi, grand-frère. Jouis contre moi et sur ce que tu as fait de moi. Et je te donnerai mon cœur pour la millième fois.


©BoogyLou

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Alexander T. Connhelly
Alexander T. Connhelly
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MessageSujet: Re: «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 13:39

Oublis sur la Ligne...
Morgan & Alexander
Je t'aime. Il n'y a pas d'autres mots, je t'aime, c'est tout. C'est toi. Pourquoi ? Je n'en sais rien, parce que c'est comme ça, c'est comme ça depuis toujours. Je t'aime et on ne peut rien n'y faire. L'amour pousse l'homme à faire des choses bien étranges. Surtout dans mon cas, dans notre cas. Je ne peux m'empêcher de me demander si tu me tiendrais le même discours en d'autres circonstances... Si tu n'avais pas fini dans cet étrange manoir, si tu n'avais pas perdu la mémoire. Aurais-tu accepté mon amour en me le rendant comme tu le fais aujourd'hui, dans cette serre ? M'aurais-tu adressé ce regard brouillé par l'absence de lucidité ? Te serais-tu offert à moi comme tu le fais maintenant... ?

Je devrais arrêter de penser et agir. Une telle occasion ne se représentera pas deux fois, j'en étais certain. Je ne pourrais pas profiter de toi en te cachant la vérité sur ce que tu as fait à cause de moi, je ne pourrais plus me regarder dans un miroir sinon. Quoi que, c'est déjà presque le cas... Stop. Je dois arrêté de penser et agir. Mes yeux dans les tiens, tu me souris. Pourquoi ? Pourquoi es-tu si docile ? Pourquoi me pardonnes-tu toutes mes fautes ? Me pardonneras-tu ce que je t'ai fait et ce que je vais te faire ? Tu sembles parti, encore une fois. Dans tes pensées, une fois de plus. À quoi penses-tu ? À toi ? À moi ? À nous ? Je te fixe en retirant doucement ma chemise froissée.

Tu m'énerves. Toi aussi arrête de penser, et donne toi à moi. Je te veux tout entier... Tes absences me dérangent, me gênent. Je sais. Je sais que c'est parce que des souvenirs te reviennent, des souvenirs de moi. Alors avant que tu te souviennes de cette nuit où tu m'as surpris avec ta femme, avant que tu te souviennes de ça parce que je m'apprête à te faire la même chose que ce que je lui faisais ce jour-là, je veux te prendre. Je te sors de tes pensées en te rallongeant sur le sol, en te surplombant pour venir cueillir tes lèvres avec envie. Et mes mains sur ton corps blanc, fébrile... C'est comme dans un rêve. L'image de mes lèvres qui effleurent et dévorent les tiennes, pulpeuses et rosées, de la paume de mes mains qui s'enflamme et me brûle à chaque fois que je découvre un peu plus ton corps...

Combien de fois j'en ai rêvé ? Trop souvent, et voilà qu'aujourd'hui ces rêves sont devenus réalité. Mais tu vas bien au-delà de tous mes songes. Tu me rends mon amour, tu me fais perdre pied en me donnant tes lèvres de cette façon. Tu te laisses faire comme une respectueuse marionnette, t'abandonnant à moi en me donnant toute ta confiance. Je suis touché en plein cœur, alors je prends toutes les précautions du monde pour ne pas te faire mal, pour ne pas te faire peur ou te faire fuir. Après ta bouche c'est ton cou que je dévore, sauvage, puis ton torse où je glisse toujours mes mains avide de toi. Dans le creux d'un soupire envieux, je te murmure des tonnes de je t'aime.

Et tu me réponds, tu me le répètes autant de fois que je te le murmure. J'aime tes soupires, le son de ta voix légèrement moins grave que la mienne, c'est bien la seule différence qu'il y a entre nos deux voix. Elles sont si semblables, en telle symbiose... Souvent, quand nous étions jeunes, les gens pensaient que nous étions jumeaux. Notre voix, nos traits, nos expressions... Si je n'étais pas légèrement plus grand et musclé, nous serions notre mutuel reflet dans un miroir. A une nuance près nos yeux sont identiques. Dans un sens, je me sens Narcisse à t'aimer de la sorte, peut-être qu'un jour je finirais comme lui. La seule véritable différence entre nous, c'est notre caractère propre, mais là encore nous ne formons qu'un, nous sommes complémentaires.

Voilà un bel argument pour moi. Comment imaginer ma vie sans toi à mes côtés ? Tu fais parti de moi, je ne peux pas vivre sans toi... Le jour de ton mariage, je me suis senti détruit, alors que pourtant c'est moi qui t'ai conseillé de le faire, parce que je ne voulais que ton bonheur à défaut du mien. Mais je n'ai pas supporté de te voir lui faire les yeux doux, je me disais que c'était moi qui devrait être à sa place... Alors plutôt que de procéder ainsi, j'ai pris la tienne. Puisque nous sommes la moitié de l'autre, je pouvais bien prétendre être toi. J'ai charmé Elizabeth tout comme tu l'avais fait, mais en y ajoutant l'expérience que tu n'avais pas. Je suis une ordure...

Je brouille mes pensées en me concentrant sur toi, sur les gestes que je porte sur ton corps. Sans surprises mes caresses te tendent et me frustrent. Mais ce n'est pas encore le moment, toi aussi tu pouvais te jouer de moi. C'est ce que je voulais, en te proposant de venir caresser mon propre membre en guidant ta main. Élan maso peut-être, puisque je me doutais bien de l'effet que ça allait me faire. Je n'ai même pas eu besoin de te montrer les gestes convenables, tu m'effleures et me raidis comme si tu l'avais déjà fait par le passé, comme si mes rêves avaient été réalité et que tout ce que je voyais en songe n'avait été que des rappels à des souvenirs.

Mais suis-je bête... Nous avons le même corps, tu sais ce qui fait plaisir au tien alors tu l'applique sur moi, tout comme réciproquement je le fais pour toi. Jamais. Jamais je n'aurais cru ressentir autant de plaisir quand bien même je t'aimais et te désirais à en perdre la raison. Du plaisir qui dépassait de loin toute la culpabilité que je contenais en moi, j'oubliais tout et ne pensais qu'à toi. Ta délicatesse me touche et me fait fondre tout entier. Je ne peux empêcher un long soupire grave et sonore s'échapper de ma bouche alors que tout mon corps tremble d'un frisson aussi infernale que délectable. Je laisse subitement mon torse se coller au tien, secoué par ce nouveau plaisir.

Je te sens aussi dévoué à moi qu'un prêtre à son dieu. C'est prétentieux, mais c'est l'effet que cela me fait, et c'est loin d'être déplaisant... Je me sens tout-puissant, et pourtant. Tu ne réalises pas à quel point, dans le fond, c'est toi qui a tout le contrôle. Tout ce que je fais, tout ce que je ressens, c'est toi qui me l'ordonne et me le donne. Implicitement, sous gouverne d'un dévouement total, c'est toi qui tiens les rennes même si tu n'en à pas conscience. Tu es la maladie dont je souffre, qui se propage et affecte tout mon corps. Malade. Je suis malade de toi. Tu es ma fièvre, ma démence et mon tourment. Et pourtant je ne veux pas guérir, surtout pas, jamais.

Je veux être malade de toi jusqu'à en mourir, comme ça je serais tranquille. Et j'irais laver mes péchés en Enfer. Puisque c'est le seul endroit qui m'accueillera quand j'aurais gagné ma dernière demeure. Morgan... J'irais jusqu'au bout. Peu importe les lois, la morale et la culpabilité. J'ai décidé que j'irai jusqu'au bout, que je serais un monstre jusqu'au bout puisque tout ce qu'il m'attend, c'est d'être damné. Alors je me redresse sur mes coudes, viens plonger mes yeux dans les tiens et viens saisir plus fermement ton membre. Mon regard a changé, je n'ai plus peur de ce que je suis. Je l'accepte et tu le vois bien, car les flammes brûlent dans le fond océan de mes yeux.

« Morgan... Je ne veux plus te voir pleurer. Sauf si c'est de ma faute... »

Murmurais-je sérieusement avant de venir sauvagement dévorer tes lèvres. Ma main encore sur ton sexe vient doucement se glisser entre les dunes de chair de ton corps, et un doigt se perd entre celles-ci et te pénètre avec envie. J'ai du mal à me contenir pour ne pas te faire mal, mais je veux que tu ressentes le même plaisir, que tu sois aussi coupable que moi. Je veux te rendre dépendant de mon corps et de mes gestes, et que tu ne les oublies jamais. Mes dents mordent tes lèvres avec une certaine brutalité, mon autre moi parcoure ton torse, agile et minutieuse, et vient se languir contre tes tétons pour les pincer sans violence mais avec insistance. Je t'aime. Trop peut-être...
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Morgan T. Connhelly
admin hypocondriaque et alcoolique
Morgan T. Connhelly
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MessageSujet: Re: «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Avr - 22:48


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Musique thème :: Lily - Jessica Curry


Plus je sens l'incitation à notre vice précieux et intime prendre inflation en nos soupirs, et plus je dérive vers ce que je n'ai jamais connu. Une transe sombre et abusive qui chavire chacune de mes pensées en tendresse infini. J'aimerais tant comprendre tout l'amour que ma poitrine dégage envers toi, mon héros, mais je ne sais que le ressentir et m'en laisser emporter. Tes caresses sont pareilles, pareilles à celles des fleurs des champs sur ma peau qui rajeunit de trente ans sous tes paumes. Tu me fais redevenir juvénile et fragile. Litigieuse promenade dans mes mémoires et sur mes souvenirs, je ne me rappelle que ton sourire qui me berce et me donne tous les réconforts pouvant remplacer ceux du sein de notre mère. Je m'égare.

J'ai les yeux bien grands ouverts, captés par ton visage qui m'observe et qui me lénifie à jamais. Et tant de lumière, tant de clarté. Une aura prend vie au dessus de toi, et t'emmitoufle, me noie de même, guidé par la simple volonté de tes yeux cendrés. C'est si chaleureux, si bon... Je ne puis comparer cette sensation qu'à ma toute foi divine. Et alors j'entends la plus innocente des voix. La tienne, toute enfantine, qui me chante ce que notre mère fredonnait comme médecine à nos maux de cauchemar. Un échos, blanchâtre et lointain. Si pure, et si friand à la fois, que j'en déduis sans hésiter que tu es devenu ce Dieu d'hécatombes né du massacre de chacune de mes craintes, de mes tristesses et de mes violences. Mon Dieu, à moi. Guide-moi. Aime-moi.

Je t'aime. Ce sont tes murmures qui m'embrasent le cou et qui me ramène à la réalité. Tout es plus terne, plus sombre, plus ombrés et plus chaud. Je suis pris dans ton étreinte si affable, égaré dans une agressivité dévorante qui rôde autour de nous, observe et attend le bon moment pour endiablé nos corps. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'adule. Je te vénère. Tu as toujours été tout pour moi, et tu ne seras à jamais le messie incomparable de nos histoires. De celle-ci. De toutes celles qui ont eut lieu. Je glisse mes bras autour de ton corps pour ne plus jamais le perdre. Comme si je venais de comprendre qu'elle eut été la souffrance pieuse d'avoir vécu ton absence à mes côtés si longtemps. Râle.

Râle encore. Tu râles contre mes gestes de velours épineux, et je dévore de ma poitrine les million de démons chantant que nous ne devrions pas, mais que nous n'avons d'autre choix. C'est la foi qui me tente et qui m'implore de ne pensé qu'à ton bien. Je me sens si léger à savoir que je te donnerai plaisir charnel. Jouiras-tu contre moi? Grâce à moi? Donne-moi la chance de combler d'offrandes le seul Dieu qui n'eut jamais été entièrement présent dans ma misérable existence, à l'ombre des églises et des panthéons. Prouve-moi que je te mérite, parce que tu as tout fait pour moi. Tu m'as donné l'amour quand j'en avais de besoin, tu m'as offert le courage et la beauté d'une vie à tes côtés. Jouis au creux de mon corps, et aime-moi comme je t'aime. Je t'en prie. Prières.

Toutes mes prières sont à toi, pour que je t'adules pour toujours et à jamais. Les Dieux ne sont rien sans fervents. À moi seul je jouerai les esclaves de Babel et les Seigneurs d'Aratta. Dis-moi, je t'en supplie, dis-moi que je suis bon pieux. Pour toute cette deuxième vie emprisonné dans l'oubli, je veux encore être celui qui te prend comme l'Unique. Tu m'as sauvé, encore. Et je te dois tout. Encore. Je t'aime.

Et tu m'aimes. Ta main vient prendre mon membre tout aux aguets. Je frétille mon corps et me cramponne au tien. Oui, oui donne-moi de ton charme, je veux boire ta séduction et dévorer ton envoûtement. Je suis fait pour cela. Mère t'as donné naissance pour que tu deviennes Dieu, et m'a mis au monde par la suite pour que je fasse de toi ce Dieu que tu as toujours tendu à être. Ça n'a jamais été écrit dans les Bibiles, mais bien plus puissamment; c'est écrit dans nos artères. Je gémis.

Tu abordes toujours les caresses contre ma rose chaire comme nul autre, et tu entres en moi une parcelle de tes attentes. Mes jambes se cambrent d'excitation, et je tiens fébrilité attente pour ne pas éclater en allégresse trop tôt. Mon corps est le tien, il l'a toujours été. Alors, réserve-moi la béatitude après la tienne. Les Dieux dînent avant les mortels. Tous mes muscles se détendent, exceptés mes mains qui te gardent en supplice. Croisées entre elles, sur ta nuque, comme j'aurais put me mettre à genou devant toi pour mille et une requêtes... Tu m'embrasses avec trop de perfection, j'en suis honoré et souffrant de penser profiter de cet amour. Je veux plus de toi, plus et encore plus. Le liquide strie mes joues, encore. Mais mon cœur est si fourbe qu'il pourrait très bien en être de la déchirure de mon cœur qui t'as retrouver et n'a su faire autrement que de s'éventrer pour faire une place à tout ce qu'il ressent pour toi... Pour toi...

Pour toi... Toutes ces larmes sont pour toi, mon frère...

Parce que je t'aime. Parce que je t'aime, à la folie, à la démence. Ce faible détachement de nos lèvres, je le brise à nouveau en t'embrassant encore, et encore. Je sens le battement de ton cœur, ou peut-être est-ce le mien qui résonne dans tes entrailles. Oui, prends-moi. Aime-moi. Fais de moi l'être qui a attendu si longtemps son messie et son sauveur. Je décuple l'ardeur de mes gestes au sein de ton membre, et je pense au mal qui gonfle le mien avec une excitation si impuissante et rageuse qu'il en est brûlant jusqu'à la douleur physique. Je te touche frénétiquement, je veux que tu ressentes cette même lancination que moi. Que tu comprennes combien je te veux, et combien tu me fais du bien. Je me détends, de seconde en seconde, et plus tu m'ouvre à toi, plus ma tête tourne à ne plus savoir le temps, l'espace ou la raison.

©BoogyLou

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MessageSujet: Re: «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Avr - 15:45

Oublis sur la Ligne...
Morgan & Alexander
Je caresse d'une patte avide ta peau d'opale, la mord et la déguste, laissant mes marques. Des griffures, des morsures, des suçons... À moi. Tu es à moi. À moi et à personne d'autre. Tu m'as été retiré une fois, pas deux. Tu me regardes. De ce regard que j'ai tellement contemplé il y a longtemps. Les échos d'une jeunesse perdue me viennent en tête. Les échos d'une comptine, redondante, niaise au possible, mais qui pourtant enchantait nos cœur. Les échos des rires et du blé qui se froisse sous notre poids, sous nos roulades de batailles amicales à l'époque où je pouvais encore te plaquer contre le sol sans arrières pensées. Comme à présent. Oui, je t'ai plaqué contre le sol et, l'espace de quelques instants, je te fixe. Tout d'un coup, le décor tombe. Tu me semble plus jeune, la lumière est différente, elle me semble plus douce. J'ai comme l'impression que le soleil nous caresse de ses rayons et que la terre battu qui sert de sol à la serre s'est transformé en un immense champs de blé. Et ma main – qui n'est plus marquée par les dégâts du temps – vient caresser ton visage pour écarter quelques épis de cheveux. Un grognement.

C'est mon ventre qui gronde. Un cris du cœur à l'intérieur de moi, un cris qui me réveille et me fait revenir sur terre, dans cette serre. C'est mon désir de toi qui gronde. Je retrouve le visage que tu as aujourd'hui, celui que je préfère, probablement parce que je suis plus vieux. Ma main se glisse alors sur ta légère barbe, celle qui avait disparu quelques secondes avant. Je souris doucement. Je me souviens de ta jalousie candide quand j'ai commencé à avoir la mienne. Je faisais le fier, j'étais devenu un homme. Aujourd'hui nous le sommes tous les deux, et nous sommes pleinement responsables de nos actes, j'espère que tu en as conscience. Je reprends mes caresses, partant de ton menton jusqu'à ton ventre avant que tu ne viennes m'entourer de tes bras. Ton corps tout contre moi... Tu la sens la chaleur qui se dégage de mon corps ? Cette chaleur qui vient envelopper et engloutir ton corps. Ma main, habile, se saisit de ton membre.

Tu frétilles et t'agrippes à moi, naufragé d'une douleur et d'un désir que tu ne connais pas encore. Je sais. Tu l'as déjà fait avec une femme. Mais ne trouves-tu pas ça bien différent avec un homme ? Avec un membre de ta famille ? Avec ton propre frère ? Qu'est-ce que cela te fais quand je caresse ce qui, jusqu'à ce jour, n'avait été touché que par toi ou bien une femme ? J'aimerais tellement être dans ta tête pour tout savoir, tout comprendre. Te sens-tu quand même coupable dans le fond ? Moi je ne le suis plus, parce que j'ai accepté ma différence. J'ai accepté le désir que je te porte. J'ai accepté de brûler en Enfer. À cet instant, je ne suis animé que par mon envie terrifiante de toi, je la suis aveuglement, parce que je t'aime. Et je vois que tu m'aimes aussi, tu me l'as dit, tu me l'as murmuré. Et parce que ton corps répond au mien. Répond à mon doigt qui te pénètre.

A cet instant tu t'accroches à ma nuque, la serrant dans tes doigts entremêlés. Tu gémis. Je gémis aussi. Recommence, je t'en prie recommence, je veux t'entendre gémir dans le creux de mon oreille. Alors je m'active, mon doigt se fait plus aventureux, plus taquin, s'agite dans ton intimité pour chercher ce qui te feras cambrer de plaisir. Ce fameux point secret dont tu ne connais pas l'existence. Parce que personne n'est venu le chercher jusqu'à maintenant. Moi je sais, je sais qu'il est là, quelque part, et quoi qu'il arrive je le trouverais. Mon autre main s'occupe toujours de ton membre alors que la tienne vient retrouver le mien. Je pulse et lâche un gémissement rauque. Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point cela me fait plaisir. Sois entreprenant, n'hésite plus. Sois curieux de connaître ce que je peux te faire vivre.

Mon majeur vient soutenir mon index, se glissant près de lui. Et je reprends, ondule ma main, agite mon poignet sur ton sexe. Ma respiration s'accélère, s'entrecoupe et se perd contre la peau de ton cou. Je viens le mordre à pleines dents avant de reprendre tes lèvres dans un baiser éperdu. Puis tu recules ton visage, tu murmures. Les ruisseaux qui coulent sur tes joues sont pour moi ? Je te fixe, surpris, avant de très légèrement rougir. Mon regard se fond alors dans une expression conquise et se mettent à briller avant qu'un sourire se dessine sur ma bouche. Je ne dis rien, rapprochant juste mon visage pour venir laper tes larmes puisqu'elles sont à moi, pour moi. Je n'en perds aucune. C'est salé. Salé et sucré. Comment reconnaît-on des larmes de joie à celles de tristesse ? Je n'en sais rien. Je me redresse doucement, diminuant peu à peu le jeu de mes mains.

« Je ne peux pas attendre plus longtemps Morgan... Je... Je te désire depuis si longtemps que je ne peux plus résister à mon envie dévorante de... De te prendre... »

J'avais dit mes derniers mots dans le creux de ton oreille alors que mes doigts s'étaient retirés. Je pose alors ma main sur la tienne, elle-même agrippée sur mon membre. Je défais son emprise, la redresse au niveau de ton visage en l'emprisonnant dans la mienne, croisant mes doigts aux tiens. De mon autre main je dirige mon bas-ventre en face de ce que je convoitais depuis bien trop longtemps avant de plonger mon regard bleu dans le tien. Je te fais comprendre ma pensée dans le fond mes yeux. J'expire un dernier souffle grave avant d'avancer mes hanches doucement. Non de Dieu... Le plaisir exquis que cela me procurait... Jamais. Jamais au grand jamais je n'aurais cru que le simple fait de commencer aller me faire autant d'effet. Au fur et à mesure que mon membre avance, ma bouche s'entrouvre et ma tête se redresse vers le ciel.

Ma pensée va à Dieu. Regarde-moi. Je te réfutes en commettant cet acte et en entraînant mon frère avec moi. Je t'en supplie, je ne veux pas de ta miséricorde, donne-là à mon frère et pardonne lui ses péchés. Parce qu'il n'y est pour rien. Je suis le diable, je suis la tentation. Le serpent qui pousse Eve à croquer la pomme. Ne lui en veut pas, c'est l'une de tes brebis perdues, je suis le loup qui le dévore parce que tu l'as oublié. Je t'en veux d'avoir eu la bonté de lui effacer la mémoire, tu me l'as offert en pâture. Je ne veux pas de ta miséricorde, j'ai accepté le sort qui me revient, celui de damné, de pécheurs repentant ses actes sur le sol brûlant de l'Enfer. Je brûle. Je brûle d'amour et de passion, je brûle de désir et de luxure. Les péchés capitaux, je les connais, et je les commets tous aujourd'hui. L'orgueil d'aimer mon reflet, la paresse de me lover dans cet amour, mon envie de lui, la gourmandise de son corps, la luxure d'y goûter et la colère que je te porte...
©clever love.
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Morgan T. Connhelly
admin hypocondriaque et alcoolique
Morgan T. Connhelly
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«Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» «Aucun homme ne pourra t'aimer autant que je t'aime, mon frère. Aucun.» - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Mai - 1:22


I love you, brother
even if I don't know you...



Grisé d'une épuisante chaleur, des torrides desseins de nos corps effleurés, je me harasse à garder conscience sur ce présent. Mais je ne te connais pas, je ne te sais pas. Lui que je chérie, que je connais et que je désire sans satisfaction possible est l'ombre de ton passé. Ce que tu étais. Ce que tu es toujours, au fond. Tu caresses ma joue, et lèche la tienne de ma main. Si soyeux que le satin des anges en donnerait gloire. Si chaleureux que la vaisselle des séraphins se briserait pour te donner apothéose. Si fort, si grand, si beau... Ma vie n'aura été, que tu me chérisses ou non, qu'une tentative futile à trouver le luxe de te ressembler. Tu me regardes. Droit dans les yeux. Tu m'envoûtes, tel le plus gentil des démons. J'étais adolescent.

La première fois que j'ai vu ce regard que tu me portes. Contre moi, sur ma poitrine qui était affolée, sur une panique au visage qui m'avait tourmenté encore longtemps. Et toi, et ton regard, m'avez sauvé. Cette lueur doucereuse, à l'éclat d'une pureté si fine, l'éclosion d'un amour profond. Jamais je n'eus compris ces yeux d'ébènes, enfouis dans la pénombre de leur propre châtiment inconsolable et incompréhensible. À l'aube de mes dix-sept ans, tu étais déjà un vaillant homme de courage et d'impétuosité remarquable. On m'avait battu pour une raison qui me revient tristement; histoire courante, banale, de voyous sans raisons voulant piller un passant solitaire. Roué de coup, et impuissant, j'avais hurlé, croyant que la lune seule veillait sur la scène. Et tu es arrivé. Je ne me rappelle de rien d'autre, sinon de ton œil vif et puissant qui m'avait fait un baume, et avait effacé tous mes doutes, et mes souffrances. Là où j'avais bombé le torse de fierté – non pas d'avoir été risée victime de quelques pauvres pêcheurs – plutôt d'avoir trouvé cet loyauté chez l'être que j'admirais, et admire toujours, le plus parmi tant d'autres. Là où j'ai compris notre amour. Le tien, pour moi, plus qu'important, qui était sincère. Fraternel. Et je réalise, aujourd'hui et bien trop tard, peut-être plus. Plus.

Je suis ébroué d'un choc électrifiant quand ta main satiné s'empare de mon membre. Ma menotte qui ne goûtait qu'à la chaire de tes joue prend sans douceur, avec passion. Comme il fait bon, bon de t'avoir auprès de moi, encore, mon Sauveur... Et je ne saurais dire à quel point l'envie de jouir contre ton aura est bien ou malsaine. Et à cette époque, à ce tournant de nos vies décomposées, je m'en fiche. Éperdument. Notre Seigneur empli de Grâce, sur ses Cieux divins, n'est qu'Amour, ne nous donner qu'Amour, ne nous transmet qu'Amour et ne nous apprend qu'Amour. Je t'aime, mon frère. Je t'aime. Apprends-moi l'amour. Je râle.

Ton doigt en moi s'agite toujours plus et égaille ce que j'ignorais. Si bien, nous nous connaissons, tu n'as besoin d'explorer mon corps pour connaître ce qui me réconforterait, me toucherait ou m'exciterait. Mon œil perdu et vitreux s'enfonce dans le tien. Je ne me souviens de rien, j'en suis conscients De rien, encore moins d'avoir été aussi désireux d'un corps autrefois. Je me sens durcir si violemment que j'en ressens une douleur me pinçant tout l'abdomen. Je frémis, griffe ta peau... Je suis tant secoué de tressaillements de plaisir que je sens mes omoplates s'érafler contre les cailloux sous mon dos. Davantage.

Que fais-tu? J'aimerais te demander, si ardemment, que fais-tu? Comment agis-tu ainsi sur moi? Contre un organe de plaisir que je ne connaissais pas, tes doigts se font la frénésie du poignard, tandis que ta main me caresse sans relâche et avec une virtuosité incomparable. J'aimerais te parler, te dire que je t'aime, que c'est bon, que je veux jouir contre toi, avec toi. Mes soupirs de plus en plus bruyants parlent pour ma langue, tant bien que je sens un léger filet de bave contre ma lèvre. Je me crispe, mon souffle est coupé de spasmes, je plis mes jambes qui sont remués d'elles-mêmes.... Je tremble, je tremble si bien que je sais que j'ai perdu raison. Que cette conscience que je croyais avoir en étuve en mon crâne n'était qu'une vapeur de chimère depuis que tu as posé tes lèvres contre les miennes. Je ne suis plus rien, emporté par nos élans de fougue, et dirigé par tes mouvements qui me dictent l'ultime jouissance avenante... Mais je n'en suis inquiet: je suis dans les bras de l'être humain en lequel je voue le plus de confiance au monde. Complicité. Et amour propre. Maman serait fière de nous.

Tu m'embrasses, pendant une seconde je crois que je meurs tellement mon membre me fait mal et que mon aorte s'écorche à la fois. Et tu me fais ce regard. Ce regard. Tu dévores le liquide qu'expulsent mes paupières maintenant closes. Je les rouvre, en constatant que je suis toujours vivant, après tant de secondes écoulées à rêvasser. Le labyrinthe de mes mémoires sur le vent de ton visage est un désespoir qui m'est cher; je m'y perds encore, souriant comme tu le fais. J'imagine, si réel et si intensément, le champs de fleurs autour de nous. Diable que j'aimerais savoir à quoi tu penses, à l'instant. Car, moi, je pense à toi, très fort. Choc.

Je t'entends le dire. J'ouvre grand les yeux, et ma bouche entrouverte laisse sortir un pernicieuse souris de brisure vocale. Tu veux me prendre. Là, maintenant. Je m'emballe. Te faire l'amour, mon frère. Nous allons faire l'amour. Tu me veux. Je suis sidéré, stupidement paralysé par l'étonnement. Pourtant, pourtant nous nous donnons plaisir mutuellement... L'acte des noces m'affecte tout de même tant que j'en perds les moyens. Pourtant, mon sexe est toujours aussi alerte, dur et envieux. Terriblement envieux. J'ai mal, toujours, mais je laisse mon bas-ventre me ronger d'impatience à l'intérieur, pour l'instant. Je ne sais même pas sourciller quand tu retires ma main de ton sexe. Si grelottante, d'excitation comme au dépourvu. Je reconnais instinctivement cette chorégraphie que tu opères, et le silence me gagne, comme un voleur. Plus que nos souffles nous bercent, et ta douceur sans pareil; dorment les rêves pour éveiller nos fantasmes. Les tiens, et ceux que tu m'inculques. Je serre fort ta main dans la mienne, et je pose l'autre contre ton cœur, sur ton torse de marbre brûlant. J'avale difficilement, et je pense à l'ivresse charnelle qui nous gagne dûment. Enfin.

Tu avances tes hanches, et ton membre me transperce. Je balance la tête à l'arrière et pousse un hurlement. J'ai mal, profondément, si bien que je ne me rends pratiquement pas compte de ma main qui creuse des canaux dans la peau de ta poitrine, à l'écorcher vive. Je cris de déchirement. Et je rugis de plaisir. Encore une fois, la force de l'excitation est ressentit en moi comme un fouet lapidaire. C'est bon. Si bon et si féroce à la fois... Ton visage est ce qui ne m'a pas encore fait défaillir. Je redresse.

Mon menton. Je veux le regarder, dans les yeux. Éperdument. Je veux sentir chacun de ses va-et-viens contre moi. Je veux qu'il me prenne, qu'il jouisse en moi. Avec moi. Dieu, donnez-moi Force, je vous en prie! J'en aurais besoin pour goûter à ses vœux. D'un sec coup, je retirer mes paumes de sa prise et de son torse, et je viens passer mes avant-bras autour de son cou; c'est que j'ai ressenti une plaisir aiguë et, pourtant mystérieux, incroyablement dévorant. Exquis. J'enserre mes ongles sur sa nuque, et je rapproche mon corps du sien. Plus creux. Plus fort. Plus cru. Nos visage ne se touchent pas, mais se jouent l'un de l'autre à ne pas le faire tant ils sont proches. Les larmes m'embuent toujours les globes, et je gémis, toujours, et sans cesse. Pourtant, à travers mes plaintes suaves, le miel de mes mots parvint à prononcer comme une housse de murmure:

Oui... Oui... Oui... Mon frère... Je t'aime... Oui... Comme il fait bon de t'avoir contre moi... Oui.. Oui, c'est bon...

Je baragouine, comme une prière qu'on ne pourrait arrêter. Je replonge ma tête vers l'arrière et expulse un braillement qui fait écho contre les parois de verre de la serre. Comme une première fois, comme une dernière fois, mon corps interprète et savoure tous tes mouvements. La grâce de ta sensualité et l'absence de gêne entre nous. Car nous nous connaissons par cœur. Du cœur.

©BoogyLou

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