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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini]

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Harry J. Downcry
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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.



Ma tête me brûle, encore et encore. Je sens comme une tempêche au creux de mon cœur. Toute la nuit mes pas ont tenté de retrouver cet homme. Celui qu'il me semblait avoir retrouvé l'espace d'une nuit. L'espace d'un rêve peut-être. Et si tout cela ne voulait en réalité rien dire ? Si je m'étais trompé ? Peut-être que Felix n'était jamais revenu...NON ! Je me refusais à le croire, c'était impossible. Et pleurant dans mon lit, silencieusement, je remarquai l'absence de mon assistant. Je l'avais tellement mis à l'écart. Mais pouvait-il seulement comprendre, à quel point tout ce qui me liait à Felix était puissant ? Bien plus puissant que ce qu'il y avait entre nous ? C'était là des années d'amour et d'une entente physique absoluement parfaite. Tellement de bonne entente physique d'ailleurs qu'il n'y en avait jamais eu entre David et moi...malgré moi d'ailleurs. J'ai toujours voulu q ue les choses se passent bien entre nous. Mais comment faire quand celui que j'aimais ne pouvais pas m'offrir cette passion que Felix ne m'offrait que bien trop. Quand il était là, je pouvais le mordre, le griffer, le fouetter jusqu'au sang, voir son sperme et le mien se mélangeaient sur sa propre peau, autant de sombres émotions, tant de mauvaises ondes, qui passaient entre nos deux corps pour finalement être expulsé dans nos orgasmes.

Ce genre de chose qui nettoyait nos âmes...nos esprits...tout ceci n'existait pas avec David. J'en étais le premier désolé. Mais voilà également pourquoi je recherchais Felix si consciemment, le recherchant à chaque jour , chaque heure. Dans chaque couloir, chaque pièce, jusqu'à ce que mon cœur hurle sa fatigue et que mes membres avancent comme dans du coton, du béton, de l'eau. J'avais pressé mes pas jusqu'à mon laboratoire. N'avais absolument rien entendu d'anormal, aussi m'étais-je dirigé jusqu'à ma chambre. M'effondrant encore habillé sur le lit, je pus remarquer l'absence de mon amant. Mais j'ai comme la sensation d'avoir déjà décrit tout cela...de toute façon, ce n'était qu'un jour sans fin qui continuer et reprenait sans cesse. La même journée sans espoir. Le même malheur, le même malaise qui reprenait entre nous sa terrible mélodie. Me levant avec cette impression que je n'avais pas même dormi une heure, je m'avançai vers la salle d'opération. Ma barbe de trois jours me grattait le visage, je ne me donnais plus la peine de me raser, qu'importe. De toute façon, toute la tendresse que David essayait de me donner m'insupporter. Comme s'il pouvait comprendre !? Rien que la caresse me donnait envie de mourir, l'amour, l'envie de tuer.

Passant à coté de la table, c'est alors que je vis des tâches de sang. Tout fit un grand tour dans mon esprit. Un sale tour. D'une voix rauque, je jetai un regard en l'air et fit à qui veut l'entendre un rire sombre. Je devais passer pour un alcoolique alors que j'avais comme vice que celui de n'avoir pas assez dormi, que celui de ne pas avoir été heureux depuis un long moment maintenant. Cela me faisait si mal...si mal de ne plus ressentir en David l'ancre que j'avais avant. Je le regardais et en le voyant, je ne voyais que Felix. Cela me dévorait le coeur et me donner envie de pleurer. Mais je me refusais à pleurer, aussi remplaçai-je cette boule dans la gorge par une rage tellement mal placée, mais que je ne pouvais mettre ailleurs.

On a fait une opération qui s'est mal passé, hein ?!


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David P. A. Williams
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MessageSujet: Re: Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Icon_minitimeJeu 6 Nov - 22:56


Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.

David venait de refermer la porte d'où était sorti Esther avant de revenir vers le centre du laboratoire, la tête basse. C'est à cet instant qu'Harry décida de sortir de sa chambre et l'air qu'il avait brisa plus le cœur de son assistant qu'autre chose : des cernes, une barbe à l'abandon depuis quelques jours, le visage sombre. Son amour ne dormait plus et c'était par sa faute. C'était sa faute si Felix avait disparu de sa vie, une nouvelle fois. Et pendant ce temps, David se permettait d'enculer le premier prisonnier en besoin venu. Non, ce n'est pas n'importe qui. C'était Esther et… et… Il soupira intérieurement, se maudissant pour l'être impur et abjecte qu'il était devenu. Voire mauvais. Non, mauvais, il l'était depuis longtemps et le Manoir n'avait rien arrangé. Les yeux enfoncés dans leurs orbites d'Harry se posèrent sur les quelques taches de sang d'Esther. Sa cheville avait été écorchée oui. Voire entaillée mais rien il n'y avait rien eu de grave, fort heureusement. Il avait réussi à le soigner, fort heureusement. Cependant, l'idée de nettoyer le sang derrière lui lui était complètement de la tête. Il faut dire qu'ils avaient commencé à s'embrasser langoureusement au bout d'un moment avant d'aller dans sa chambre afin de poursuivre leurs ébats.

Mais le ton agressif d'Harry le ramena à la réalité en le faisant légèrement sursauté. Le laudanum ayant les mêmes inconvénients que l'alcool, David avait une migraine horrible et les mots claquants de son supérieur semblèrent résonner douloureusement dans son crâne engourdi et ralenti. Plus ou moins. Le stress qu'Harry trouve Esther et lui nus comme des vers lui avait flingué le cerveau récemment éméché pour la journée. Ou du moins pour quelques heures. Sa gueule de bois n'allait donc pas passer comme ça, et ce n'est pas la voix forte et portante d'Harry qui allait arranger les choses. C'est pour ça qu'il ne répondit à sa question chargée d'ironie que silencieusement et avec un sourire tout aussi ironique et voir désagréable. Ce n'était pas forcément le message qu'il voulait faire passer à son amour. C'était juste son ego touché par l'idée qu'il ait pu rater une opération qu'il l'avait aussi piqué au vif. Il se rendit rapidement compte de son erreur et baissa la tête en disant :

- Excuse-moi… Non, l'opération s'est bien passée, le patient avait juste une plaie à la cheville… Je vais arranger ça.

Il garda la tête basse et prit un seau qu'il remplit d'eau et s'empara d'une éponge avant de se diriger vers la table d'opération qu'il se mit à frotter avec force. Comme d'habitude. Le train-train qui reprenait. C'était en regardant son assistant nettoyer ses cochonneries qu'Harry avait daigné poser ses yeux sur David qui avait cru mourir de bonheur quand ses lèvres s'étaient emparées des siennes. Il eut un léger sourire, triste et nostalgique, quand il repensa à leur première fois. Aux caresses d'Harry, ses baisers… Il soupira doucement, sentant le regard de son supérieur sur sa nuque. Il fit encore quelques gestes de frottement, vérifia qu'il n'y avait plus de sang séché et se tourna vers le Scientifique avant de le regarder avec un air inquiet. Il resta un moment à le contempler, ne sachant trop quoi dire, ne voulant pour rien au monde l'énerver un peu plus. Il avait suffisamment l'air mal en point comme ça, il n'avait sûrement pas besoin de lui redonner de quoi le mettre définitivement en colère. Il posa donc l'éponge et, doucement, prit timidement sa main, n'osant pas non plus la serrer. Il dit alors tendrement :

- Et si tu retournais te coucher un peu…? Tu ne vas pas aller bien loin dans le Manoir dans cet état… Et je ne veux pas que tu tombes de fatigue je-ne-sais-où… Je m'occupe de tout, ne t'en fais pas mais je t'en prie, repose-toi un peu plus mon cœur.

Il eut alors un mauvais pressentiment. En réalité, Harry, à cet instant, lui faisait peur. David ignorait parfaitement la façon dont allait réagir son amour et il espérait pour eux deux qu'il écoute son conseil. Il le regarda dans les yeux, l'air inquiet dissimulant sa crainte. Il osa cependant serrer un peu plus la main de son supérieur dans la sienne.

©BOOGYLOU.

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Icon_minitimeJeu 6 Nov - 23:21


Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.



David s'en retournai alors vers moi. A la porte il était et j'étais pourtant tellement fatigué moralement que je ne me posai aucune question sur le pourquoi du comment il était là. Se reposant dans ma direction par des pas lents. Il me répondit avec un bagou qui ressemblait à celui que j'avais employé, ce qui me mit encore plus mal qu'à la première seconde. Qu'est-ce que tu me veux toi ? Sérieusement ? On a mal dormi d'avoir tué quelqu'un, c'est ça ? Ce petit patient dont le sang est à la table ce que la crasse était à ce laboratoire quand tu ne t'en occupais pas ? Je ne voyais pas tes cernes, je ne voyais pas ta migraine. Je ne voyais que ma peine qui me faisais te regarder t'excuser sans aucune expression sur mon visage. Juste une profonde lassitude. J'avais l'impression que tout tournait autour de ma tête, ne laissant plus que sombre ombre dans tout ce qui m'entourait. Je ne pouvais pas comprendre ce qu'il m'arrivait. Mes réactions n'étaient pas prévu. Elles n'étaient que le résultat de pensées complexes qui ne tardaient pas de me faire devenir fou.

Sans m'en rendre compte, je ne faisais qu'observer mon assistant d'un regard vide de toute émotion. Rempli d'autant de fatigue que de lourdeur. Mes paupières étaient effectivement si enfoncés dans mes orbites. Mais je ne pouvais rien faire d'autre qu'y retourner. Retourner dans le manoir, le chercher. Encore et encore. C'est alors que doucement, je vis Felix se redresser tandis qu'il avait fini de nettoyer la table. Felix ? Non...c'est impossible, non. Je secoue péniblement la tête et c'est David que je vois s'approcher de moi, me prenant la main. Je regarde nos deux peaux qui se touchent et cela me paraît impossible. Ce contact me brûle, il me fait mal. Souffrir sans que je ne puisse bouger. Je ne veux pas qu'il retire sa main. Je veux qu'il retire sa main. Je veux pouvoir aimer sans faire gémir de douleur. Non, je le veux, je ne veux que ça. C'est un raison à ma vie. Tout ce que je pouvais être. Quand je redressai les yeux, ce fut Felix que je vis. Son doux visage qui étrangement me parlait avec la voix de David, mais mes yeux floutés par la fatigue n'y voyait que du feu. Je portai une main à sa joue, l'air de ne pas y croire.

Est-ce vraiment toi...murmurai-je.

Avant de l'embrasser. Comme j'avais rarement embrassé quelqu'un et comme je n'avais jamais embrassé que Felix. Car c'était lui que les hallucinations des jours sans sommeil avait fait apparaître devant mon esprit. Il n'y avait que lui. L'embrassant encore, je le coince contre la table tout juste nettoyer, avec passion. Presque avec violence. Oui, c'est avec une rare violence que je le coince contre la table, bloquant ses hanches. Non. C'est David. J'ouvre un œil et aperçoit David, j'ai les larmes aux yeux. Qu'est-ce qu'il m'arrive...pitié...je l'embrasse encore, fermant les yeux, c'est Felix, pitié, c'est Felix. Je me saisis alors de ses poignets et les tords derrière son dos pour l'empêcher de me toucher tout en mordant son cou, grognant comme je l'aurai fait pour Felix. Parce que c'était lui en face de moi. Non, David. Et il n'aime pas ça. Mais j'aime ça moi...


©BOOGYLOU.

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David P. A. Williams
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MessageSujet: Re: Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Icon_minitimeVen 7 Nov - 15:07


Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.

David regarda son amour avec un air inquiet. Ses yeux étaient presque devenus vitreux, aveuglé par une sorte de folie qu'il n'avait que trop vu dans les yeux des Déments. Il était en train de perdre son amant et tout ceci était de sa faute. Des larmes lui vinrent aux yeux quand Harry caressa sa joue en demandant si c'était bien lui. Et David eut une pointe au cœur car il savait que son supérieur parlait de et à Felix. Hallucinait-il ? Il n'eut pas le temps d'inspecter plus son amour que celui-ci se mit à l'embrasser avec tant de douceur, tant d'amour, que le chirurgien ne put que répondre à son baiser, se sentant presque fondre de plaisir contre lui. Harry le prit par les hanches alors et le plaqua violemment contre la table d'opération. David posa machinalement une main sur le torse de son amour comme pour le faire arrêter de le bloquer ainsi. Leurs regards se croisèrent et il ne fut pas difficile pour le jeune Scientifique de remarquer les larmes qui humidifiaient les yeux de son homme, sans pour autant couler sur ses joues. Mais le vétérinaire sembla être pris d'un soudain désir bestial et brut. Enfin, aux yeux de son assistant qui se retrouva rapidement avec les mains bloquées dans le dos par la seule force de son supérieur. Ce dernier s'empressa de lui mordre le cou avec envie, arrachant un gémissement de plaisir à David. Quand la violence de leurs rapports étaient à ce stade, ça allait encore. C'était parfaitement érogène. Le chirurgien sourit en se laissant faire, essayant de se rapprocher de lui, de cette chaleur qui lui avait tant manqué. Même son agressivité animale lui avait manqué. En fait, il serait prêt à tout accepter pour lui. Par amour.

Mais il repensa à Esther qui avait quitté le laboratoire en catastrophe, quelques minutes auparavant. Il repensa à Harry qui pensait embrasser Felix. Il repensa à lui-même qui prenait son pied deux fois de suite en abusant de l'amour des autres. Il ouvrit un œil à contrecœur et regarda le laboratoire, cherchant un sédatif. Au cas-où. Car Harry avait plus besoin de dormir qu'autre chose, ses cernes et sa barbe ne pouvant le contredire. Mais ce serait vraiment qu'en cas de dernier recours. Un Harry de mauvaise humeur et en colère devait être encore plus dangereux que certaines Brutes réunies. Il fallait donc y aller doucement, bien qu'il n'aurait pas été contre d'autres baisers de son amour. Mais cela n'était pas possible, à moins qu'il ne soit le dernier des égoïstes. Il ne pouvait profiter de la faiblesse morale de son amour pour se faire prendre comme jamais. Bien que l'idée soit extrêmement tentante. Mais il était médecin avant tout. Et en tant que médecin, il devait faire dormir son patient, amant en rut ou pas. Il voulut le repousser mais Harry continuait de tenir ses mains dans son dos, lui faisant presque mal. Mais il n'en avait que faire. La santé de son amour était bien plus importante à ses yeux.

- Harry, mon chéri, je t'en prie, va dormir… On le fera après si tu veux… Je ne vais pas bouger.

Il ne sut pas vraiment si cela aller l'apaiser s'il se rendait compte que c'était son assistant qui lui parlait et non Felix. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir une grande tristesse à l'idée d'être ainsi remplacé mais il n'avait pas vraiment le choix. Il ne contrôlait pas le coeur de son homme, malheureusement. Cependant, il osa déposer un doux baiser sur son front. (Il avait au moins cette opportunité, il n'allait pas la laisser passer.)

- Tu… Tu veux que je vienne avec toi, te tenir compagnie…?

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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Icon_minitimeMar 11 Nov - 23:39


Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.



Je pense qu'il aurait été idiot de dire que je me sentais bien. En cette matinée où tout aurait du me paraître comme un renouveau plein d'espoir, je ne pouvais être qu'empli de souffrance. Rien ne pouvait me rendre le sourire. Pas même la caresse et le ronronnement d'un chat. Je me sens si vide à l'intérieur, mon cœur flanche sans comprendre. La folie est en train de m'étreindre, j'ai si peu dormi cette nuit. Et celle d'avant, et celle d'avant. Je sens des lèvres sous les miennes. A toute la beauté de mon baiser, j'offre l'odeur de mes larmes. C'est lui que je sens, celui que je veux, celui dont je rêve. Celui auquel je ne peux m'empêcher d'offrir mon âme. Pourquoi tout ne pourrait pas être plus simple ? Je n'avais après tout qu'à oublier. Mais rien n'était plus difficile. J'envie tous ces amnésiques qui oublient toutes leurs douleurs. J'aimerai oublier mon passé et ne devenir qu'une ombre. Car de toute façon, c'est déjà ce que je suis. Une ombre qui regarde passer les jours depuis son petit laboratoire.Rien d'autre qu'un cadavre.

Pourtant oui, dans mon esprit fou, c'était lui que je tenais dans mes bras. Violemment contre la table. Felix. Mon ange, mon cœur. Celui que je pourrais aimer jusqu'à la mort. Je pourrai donner ma vie pour lui...ma vie, tout ce qu'il voudrait, je lui offrirai. Mais rien de tout ça ne me revenait en retour, il n'y avait que David. Sa gentilesse. Sa simplicité qui me donnait envie de le tuer. Ce sourire qui se voulait aimant mais qui ne faisait que me déchirer le cœur. Si tu voulais me faire du mal, j'aurai préféré que tu me frappes plutôt que ça...plutôt que de me faire ressentir combien tu m'aimes et combien j'ai envie de te tuer pour cet amour. Parce que tu es ce que jamais je ne pourrai être. Quelqu'un de gentil. Quelqu'un qui se soucie des autres. Quelqu'un qui soignerait au lieu de détruire. Je me cache derrière mes expérences pour dire que je crée, mais tout n'est que mensonge. Je suis mensonge. Tu es Felix. Je l'embrasse de tout mon cœur sans prendre la peine d'essuyer mes larmes. Car oui, si on me donnait le droit de l'embrasser ne serait-ce qu'une fois, j'en pleurerai.

Aller dormir ? Pourquoi... ? On est bien ici...toi et moi...

Je serrai davantage ses poignets tout en souriant, les yeux entrebaillés, dans un flou complet. De l'extérieur, je pense qu'il était évident que quelque chose n'allait pas. Mais dans ma tête, tout allait bien. Je l'embrassai jusqu'à descendre dans son cou que je me remis à mordiller. Rapprochant mon bassin du sien pour davantage le tenir violemment contre la table, je sussura :

Je t'attacherai sur cette table...fouetterai ton corps jusqu'à pouvoir lécher ton sang...tout en te prenant...cela ne te plairait pas...ça t'a toujours plu...

Un petit rire s'échappa de ma bouche tandis que je rembrassai mon assistant sans vraiment comprendre qu'il était là, tout en songeant qu'il y avait encore Felix. Je voulais tellement que David soit Felix. Mais cela ne pouvait être possible. Ils étaient si différents. Pourtant chacun avait cette qualité que jamais je n'aurai : la gentillesse. Par mégarde, je lâchai ses poignets pour prendre son visage et l'embrasser avec plus de passion encore.


©BOOGYLOU.

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David P. A. Williams
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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.

Harry ne cessait de l'embrasser, ne laissant pas à David l'occasion de dire quoique ce soit. Cependant, le chirurgien lui rendait ses baisers, il ne le repoussa pas. Il ne voulait pas le repousser, pas pour l'instant. C'était peut-être la première fois qu'il l'embrassait avec autant d'amour. Mais son cœur se déchirait en songeant que ces baisers n'étaient pas pour lui. Car David sentait les larmes de son amour couler sur ses joues. Il savait qu'il hallucinait par manque de sommeil, folie, douleur, suite à la perte de l'être qu'il aimait plus que lui. Les yeux de l'assistant se mirent à s'humidifier sous ses paupières closes. Pourquoi continuait-il de l'embrasser ? Ce n'était pas raisonnable, ce n'était pas correct. Il profitait de la souffrance d'Harry pour fondre dans ses bras de plaisir malgré la forte et violente emprise qu'avait son supérieur sur lui, lui faisant presque mal. Son supérieur ne voulait pas aller dormir. Et pourtant, il en aurait eu tellement besoin… Il commença alors à murmurer ses désirs. De le fouetter, de le violenter. À dire que c'était ce que son partenaire aimait. Le cœur de David se déchira un peu plus. Il ne pouvait pas profiter de cette situation plus longtemps.

Mais c'est alors qu'Harry prit son visage dans ses paumes pour l'embrasser avec plus de passion encore, libérant les poignets de David dont les mains ne surent où aller. Devait-il se montrer raisonnable ou se faire plaisir sûrement une dernière fois avec son amour ? Tandis qu'il lui rendait son baiser avec le même amour qu'Harry lui donnait (et qu'il n'en avait jamais montré aux yeux de son assistant), il fit glisser ses mains pour les poser sur les hanches de son amour. Il se devait de l'aider, de le repousser tendrement. C'était lui qui avait mis son amant dans cet état. Il ne pouvait pas profiter de la situation, il devait l'aider. Il l'écarta donc de lui, descellant à contrecœur leurs lèvres. Il aurait bien aimé être la cible de cet amour si passionnel qu'Harry semblait porter à Felix. Mais ce n'était pas le cas, il ne serait jamais Felix et Felix ne serait lui. Peut-être… Peut-être que tout devrait se finir entre eux. Qu'ils en restent là. Que son amour tente de retrouver le sien et que lui reste… là. A attendre. Ce qu'il avait fait à l'horloger avait été fait sur un coup de sang. Une simple crise de jalousie. Il avait cru naïvement qu'Harry l'aimait encore un peu, qu'il pourrait le garder pour lui, mais si son supérieur devait s’autodétruire, ce n'était pas la peine de continuer. Il baissa donc la tête, écartant le vétérinaire de lui.

- Harry… Je… Je ne suis pas Felix. C'est David que tu as en face de toi.

Il releva les yeux vers lui et voulut lui caresser sa joue mal-rasée mais se ravisa et rebaissa la tête, l'air triste, quelques larmes coulant silencieusement sur ses propres joues. Il serra un poing et se mordit la lèvre inférieure, toujours sans un bruit.

- Je suis désolé… Je t'aime mais… je ne peux pas continuer de te voir souffrir ainsi. Si tu ne m'aimes plus de ton côté, cela ne sert à rien de nous torturer tous les deux. Je devrais… Je… Je ne sais pas quoi faire pour nous deux Harry… Mais là, dans l'immédiat, je veux juste t'aider… Et en tant que médecin, je te conseillerai d'aller te coucher.

Il le regarda dans les yeux, l'air suppliant et les yeux larmoyants. Il ne put s'empêcher de murmurer dans un soupir désespéré, comme si cela allait pouvoir convaincre Harry de ses sentiments pour lui :

- Je t'aime, Harry.

©BOOGYLOU.

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Harry J. Downcry
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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. [Downcry & Williams] [Fini] Icon_minitimeSam 15 Nov - 0:41


Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.



Il est devant moi, oui. C'est l'essence de ma vie, celui grâce à qui mon sang coule et mon cœur bat sans soucis. Pourquoi n'est-il pas aussi coopératif que dans mes souvenirs ? Je me souviens de ses baisers le long de mon cou, de l'ancrage de ses bras. Le moindre de ses regards était la bouée qui me maintenait hors de l'eau. Hors de l'océan de la Folie. Mais à présent je ne fais que me noyer dans ma propre décadence. D'un cœur pur je suis devenu un monstre. D'un amour innocent, j'en suis devenu l'homme le plus coupable sur cette Terre. J'entends mon cœur battre rapidement, ce n'est pas aussi fort que l'homme que je tiens dans mes bras, celui dont je ne connais même plus l'identité. Qui es-tu, toi ? Celui que j'aime ? Celui qui me tient chaud la nuit ? Mon corps me brûle tout l'Enfer des astres, je disparais en moi-même en comprendre quoi que ce soit. Ma tête me brûle et mes yeux se brouillent dans la haine. Il se recule. Felix. Ne fais pas ça, pourquoi tu fais ça ? Ne t'ai-je pas toujours donné l'amour de l'univers, tout ce que je pouvais posséder en moi ? J'aurai craché ma vie sur le sol, devant toi, j'aurai mis fin à mes jours pour sauver  les tiens jusqu'à ton éternité, jusqu'à ce que nous soyons réuni. J'aurai tout fait. Tu es pour moi la seule personne auprès de qui j'ai cru avoir un réel importance, et pourquoi maintenant je n'arrive pas à tourner la page, pourquoi ?!

Il est David. Il est David. C'est David que j'embrasse. Celui que je prends pour l'amour de ma vie, c'est mon assistant. Celui que j'ai également aimé. Mais a-t-il su remplacé ton amour ? Jamais. J'ai besoin de choses qu'il ne comprend pas. Qu'il ne comprendra jamais. Tu as détruit mon cœur, il a tout fait pour le reconstruire et a même failli réussir...mais tu es revenu. Je ne me rappelle même plus comment tout cela s'est déroulé. Je suis certain que les choses auraient pu se passer autrement. Mais maintenant mon âme est brisé. Tu te recules. Toi, oui, mais qui es-tu, qui es le toi qui me parles ? Tu me dis que tu m'aimes. Tu m'aimes, et moi je suis un cœur de glace. Un cœur d'un froid si brûlant qu'il déchire mes pensées. Tu me recules car tu ne peux te reculer. Je te coinçais avec toute la force de ma virilité tendue contre la table d'opération. J'entends à peine ce que tu dis. Tu parles dans le flou, tu ne sais pas t'y prendre. Tu n'as jamais su. Tes paroles me transpercent et me tuent, elles ne font qu'aggraver les choses. Pourquoi...pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu es ça ?

Je te repousse. Je hurle. Je suis un étranger avec moi-même, mais je hurle. Je hurle comme je n'ai jamais hurlé de toute ma vie. Comme je rêvais de le faire depuis des années maintenant. J'aimerai pouvoir hurler davantage encore, jusqu'à ce que j'en crève. Laisse-moi pleurer sur ma tombe. Je veux crier, encore et encore, pouvoir faire comme mes victimes. Que quelqu'un me tue, par pitié. Je n'en peux plus de cette existence sans fin qui n'a plus de but. Dont les buts sont impossibles à atteindre. Autant en amour que dans le travail. Nous n'existons que pour mourir. Plus personne n'est là pour offrir l'espoir. Nous dévorons ce qu'il nous reste de force pour vaincre la détresse d'une existence de plus en plus sourde de toute imagination. Je crève de l'intérieur, je n'en peux plus et personne ne le remarque. J'ai mal, je ne rêve que de ton cœur et voilà que tu disparais toi aussi...lentement....si lentement mais je ne vois que ça. Je ne vois que ton navire qui peu à peu disparaît, et moi qui ait besoin de toi. Besoin de toi...je veux vivre, je veux vivre, mais sans toi, tout me paraît impossible. Dans la mort maintenant, quelque part dans ce manoir, tu es, peut-être encore en vie, même...je l'ignore et j'en peux plus.

Je ne sais même plus si les hurlements que je sors de ma bouche sont réels ou non. Mes yeux sont fermés, mes mains sont plaqués contre mes oreilles. Je n'en peux plus. J'ai atteint le point de non-retour. Celui que je croyais avoir atteint depuis un moment maintenant. J'ai mal. Je souffre. Laisse-moi mourir, tues-moi. Il est pourtant tellement probable que même à présent je n'ai en réalité que hurler dans le vide, que ma gueule écarquillée ne fait en fait que produire un silence mort. Qui le dira, qui le saura ? Pas moi en tout cas. Reviens-moi, par pitié. Il n'y a que ton sourire qui me fait sentir vivant. Dans tes bras, j'avais l'impression de ne plus être un monstre. Reviens-moi, je t'en supplie. Mais là, ce n'est pas toi. Ce n'est jamais toi. Il n'y a rien qui ne puisse te ressembler, tout est morne et je veux pleurer. Mais malgré ce hurlement silencieux qui me perce les tympans sans réellement le faire, mes larmes ne parviennent pas à sortir. Finalement, je me mets à crier :

POURQUOI ?! POURQUOI TU RESTES AUSSI GENTIL AVEC MOI !? AAAAAAAAAAH ! JE T'AI TROMPE AVEC LUI !!! ET TU DIS M'AIMER !? OSE ME DIRE QUE CE N'EST PAS UN MENSONGE !! OSE ME LE DIRE !!

Je me remets à hurler sans vraiment savoir si je hurle ou non. Peut-être que j'aurai tellement à crier que je n'y arriverai pas, qu'au final ce serait comme le cri d'un muet. Je me contorsionne d'une douleur intérieur qui me déchire, me dévore, me déchiquète. Tout ceux qui m'auraient vu de l'extérieur auraient fui. Tout le monde aurait fui. Sauf Felix, il aurait su quoi faire. Il a toujours su quoi faire avec moi...Je m'approche d'un guéridon servant à mettre des instruments et je le renverse à terre avec violence.


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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.

David n’aurait pu décrire ce qu’il vit dans les yeux d’Harry quand celui comprit que ce n’était pas Felix en face de lui. Il ne sut si ce n’était qu’un profond désespoir qu’il vit dans ses iris ou bien un mélange de plusieurs émotions plus ou moins dangereuses pour lui et son assistant. Le chirurgien eut l’impression de voir de la haine à son égard mais espéra de toutes ses forces que ce ne soit pas le cas. Harry sembla alors perdre le très peu de lucidité qu’il lui restait et fondit en larmes. Enfin non, il ne pleura pas, sûrement trop déchiré pour pleurer. David baissa la tête, triste de constater de voir à quel point le fait il n’était pas Felix, celui que le vétérinaire aimait vraiment, blessait à ce point son amour. Il soupira tristement, essayant de ne pas déprimer à son tour. Essayant de ne pas se dire qu’il n’avait été que la solution de secours le temps qu’il retrouve son horloger. Le chirurgien se mordit la lèvre, tentant de retenir ses larmes. La gorge d’Harry ne semblait pas vouloir produire le moindre le son, comme si la douleur de sa déception et de son manque lui bloquait les cordes vocales. Son supérieur lui accorda son attention pour lui hurler ce qu’il, tristement, savait déjà. Mais il releva tout de même son regard vers le Scientifique qui semblait l’accuser d’être gentil avec lui.

Et malgré la menace d’Harry qui envoyait voltiger rageusement son guéridon, David n’avait aucune réponse à lui donner. Tout ce qu’il avait fait, c’était par amour. Il avait blessé Felix par amour. L’amour l’avait rendu jaloux et lui avait fait faire des choses qu’il n’aurait jamais osé imaginer faire un jour. Car même le fait que son homme l’ait trompé avec un autre alors qu’il était à côté n’altèrerait rien aux sentiments qu’il éprouve pour lui. Il avait tant perdu pendant une période de sa vie qu’il serait prêt à accepter toutes les sautes d’humeur de son amant mais par pitié qu’il reste avec lui. Mais c’était douloureusement impossible. Harry ne voulait pas de lui mais de Felix. Et rien ne semble pourvoir faire concurrence à cet amour qu’avait le vétérinaire pour l’horloger. Ce n’était pas un assistant apparemment trop gentil qui viendrait essayer de brouiller cette relation. Et le jour où Harry apprendrait qu’il était le responsable de la disparition du Dément, qu’il l’avait blessé, qu’il était son agresseur, qui sait ce qu’il serait capable de faire. Après tout, le petit assistant s’était mis au travers de cette passion, il avait tenté de la détruire. Harry le haïrait, si ce n’est pas déjà le cas. Il baissa une nouvelle fois la tête et s’approcha doucement de lui avant de murmurer à voix basse, timidement :

- Je… Je le sais déjà, ça… Je vous ai entendus…

Il se passa brièvement et nerveusement la langue sur les lèvres avant de s’accroupir pour ramasser les ustensiles qui avaient volé en même temps que le guéridon. Il les rangea rapidement dans un pot vide et redressa ledit guéridon avant de reporter son attention sur Harry. Ses yeux étaient toujours larmoyants et il sentit que sa voix allait se briser la prochaine fois qu’il allait parler. David restait quelqu’un d’assez émotif même quand il n’y avait tant de raison que cela à pleurer. Mais à cet instant, il ne sut ce qui lui déchirait le plus cœur : le fait qu’il était qu’un remplaçant en attendant le retour de Felix ou la douleur d’Harry provoquée par son geste, sa faute. Il le regarda un instant dans les yeux avant de reprendre la parole, la voix se brisant bel et bien parfois :

- Mais je t’aime quand même, Harry… Et j’ose le dire parce que c’est vrai.

Une larme s’échappa alors de son œil pour rouler sur sa joue. Ses sourcils se froncèrent doucement et il écarta les bras en signe de soumission.

- Alors si c’est une faute de t’aimer, de se soucier de toi par amour, alors vire-moi ! Explose-moi le crâne comme tu l’as fait plusieurs fois à tes patients que tu as sodomisé ! Je sais que tu l’aimes mais je ne veux pas souffrir de te voir disparaître dans une folie sans nom par ma f…!

Il se ravisa au dernier moment, poussant un cri de rage. Il posa son poing fermé contre ses lèvres et ferma les yeux en inspirant très profondément. Il savait que s’il ramenait sa fraise, se plaindre, Harry allait s’énerver encore plus en disant que c’était lui le plus à plaindre. Il n’avait peut-être pas tort, au fond. Mais David n’avait pas la tête à faire le calcul. Il essuya rapidement ses larmes et prit une seringue qu’il remplit rapidement de sédatif. Il se tourna alors vers Harry et tendit la main avant de dire d’une voix dure :

- Donne-moi ton bras. Tu vas dormir et continuer à le chercher ensuite.

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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.



Comment exprimer en des mots simples toute cette souffrance qui me déchire, transperce, les moindres parcelles de ce qui fait mon être ? Je n'en avais ni les moyens ni la volonté de les chercher. Je ne voulais que hurler. Mais personne ne m'entendrait, mes cris ont depuis longtemps brisé mes cordes vocales pour ne plus jamais s'enfuir. J'aimerai tellement pouvoir hurler. Ressentir une souffrance qui ne soit pas mental, qui ne soit plus celle de mon cœur qui doucement brûle d'une froideur que personne ne devrait avoir à supporter en soi. Je recherche mon véritable amour, mais en réalité je n'attends chaque jour que la mort. Je tiens ma tête qui détruis petit à petit la moindre essence de raison qui pouvait me rester en esprit. Il était là, Felix, non, David. Je ne savais plus, tout se mélangeait autour de moi. La perfection que je recherchais à travers les expérimentations s'est transformé en défouloir. Plus aucune intelligence ne pouvait rayonner entre mes pupilles mornes. Je n'étais plus qu'une bête. Au final, mes expériences n'auront servi qu'à me transformer petit à petit en ce que je ne mettais que quelques heures à faire auparavant. Coupler l'homme et la créature.

Mon souffle se coupait à quelques reprises. Mon sang me semblait parfaitement étranger, autant que les battements de mon cœur qui détruisaient mon cerveau par une implacable migraine. Que quelqu'un mette fin à cette existence sans but...je n'ai jamais voulu que tout ceci termine comme cela. J'ai cru que l'on nous protégerait. J'ai cru que les Scientifiques n'étaient pas soumis aux mêmes régles que les autres prisonniers. J'ai cru que l'on me protégerait, moi et Felix. Mais la folie est à toutes les portes et ne fait aucune discrimination sur ses victimes.

Il me disait savoir. Il était vivant, lui là-bas. Encore en train d'exister, de prendre la place de Felix aussi bien dans mon esprit qu'à travers mes yeux qui continuaient de trembler d'une image hallucinatoire. David...il me dit qu'il m'aime. Sa voix me déchire les entrailles, mes tympans saignent d'entendre de si doux mots que j'aurai du choyer, mais qui ne me faisait que me rappeller de cette personne à qui je tiens vraiment et qui pourtant s'est éloigné, disparu dans la brumes. Je n'entends qu'à peine ce qu'il me dit, je sais qu'il écarte les bras, semble vouloir ma pitié. De quoi ? Je n'entends rien, mon sang tape trop fort sur mon cœur. Il prends une seringue et la remplit, mon être s'emplit d'effroi. Je me redresse, moi qui gémissait silencieusement, le corps brisé en deux. Mes yeux l'observent, écarquillés. Je ne comprends pas. Que veut-il faire ? Nous faire dormir ? ME faire dormir, c'est ça ? Je suis malade ? Tu me prends pour un malade ? Je ne suis pas malade ! Tu ne fais qu'augmenter la peine de mon cœur par ta présence. Une nouvelle image flash de Felix me donne le vertige.

Tu veux qu'on dorme hein ? Alors on va dormir.

Je lui saisis le poignet d'une telle force que je lui en fais lacher sa seringue que je refuse de voir planter dans ma peau. Ma paume l'agrippe et je l'entraine avec moi jusqu'à ma chambre. Celle-ci était dans un désordre désarmant, pleins de poussières tant je ne m'étais donné aucune peine pour ranger depuis la disparition de Felix. D'un coup violent, je jette David sur le lit défait. Je passe au dessus de lui et tiens ses mains brutalement en arrière.

Tu ne t'échapperas pas.

Sur ces mots, je défais ma ceinture et m'en sers pour fermer les poignets de David entre eux pour qu'il n'ait plus aucune chance de s'échapper de mon emprise. Tenant son col de mes deux mains ensuite, je tire un grand coup pour déchirer sa chemise en deux avant d'en jeter les monceaux. Lui enserrant par la suite le cou, je le tins contre l'oreiller en riant d'un air purement sadique. Il était allongé sur le ventre et j'avais tout pouvoir sur lui.


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David P. A. Williams
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Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche.

Le ton d’Harry lui glaça le sang et le fit comprendre que essayer de l’anesthésier n’était pas une bonne idée puisqu’il semblait s’y montrer très peu enthousiaste. Il lui saisit le poignet avec une force brutale au moins qu’il put presque avoir l’impression que ses os se pliaient sous la poigne du vétérinaire. La seringue lui glissa de la main et David la regarda tomber en se mordant la lèvre inférieure. Il reporta son regard sur son amant dont le visage était devenu comme démoniaque. Parfaitement effrayant. Une ombre apeurée passa rapidement sur les traits du chirurgien. Mais Harry ne la remarqua pas. D’un certain côté, c’était une bonne chose. Il savait que son supérieur se plaisait à voir la souffrance et la peur sur ses victimes. Le regard de David se fit noir mais résolut quand il entra dans la chambre bordélique de son supérieur. Il se fit violemment jeter sur le lit avant de sentir le poids du vétérinaire sur lui. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, Harry lui saisit les mains dans le dos, lui arrachant un cri de douleur quand ses épaules durent prendre une direction qui n’était naturellement pas recommandée. Son supérieur lui arracha alors sa chemise et David regarda les lambeaux être jetés sur le sol.

Il serra les dents quand Harry ricana en ne disant qu’il ne pourrait pas s’enfuir. C’était vrai. Le vétérinaire l’écrasait de tout son poids, lui bloquant la nuque contre l’oreiller et David ne cherchait même pas encore à se débattre, pour l’instant. Il essayait juste de penser à un moyen de pouvoir se tirer de cette affaire sans se faire violer. Peut-être en jouant son jeu ? Non, pas pour l’instant… Il soupira. Ferma les yeux. Cherchant une solution. Il gigota un peu pour essayer de trouver une position plus confortable malgré les doigts d’Harry qui lui broyaient le cou, l’étranglant à moitié. Il pouvait encore respirer sans trop de problème mais sentir sa trachée compressée était loin d’être agréable. Il fallait qu’il essaye de raisonner son supérieur, qu’il lui fasse comprendre que ce qu’il avait l’intention de faire n’était pas la meilleure des choses à faire. Et il ne fallait pas employer un ton suppliant, cela ne marchait jamais. De toute façon, il ne comptait pas le supplier de le laisser indemne. Cela ne marcherait pas sur Harry. Il prit donc un ton neutre, sans agressivité, colère ou peur :

- Harry, s’il te plaît, arrête-toi. Ça ne te mènera à rien…

Le faire réagir. Percer le démon de folie qui s’était emparé de lui pour atteindre sa raison, sa conscience. Quitte à crier plus fort que lui. Quitte à se prendre quelques coups au visage pour insolence. Il serra les poings et dit d’un ton beaucoup plus autoritaire cette fois-ci :

- Écoute-moi ! Me violer ne t’apportera rien !

Il ne sut si l’autorité avait été une bonne carte à jouer mais il ne pourrait pas se reprocher d’avoir essayé. Bien que provoquer un fou était la dernière des choses responsables et prudentes à faire. Il gigota de nouveau, essayant de desserrer légèrement la ceinture qui maintenait ses poignets entre eux. Peut-être que s’il continuait de le provoquer, il le laisserait tranquille ?

- Tu veux me baiser ? ET BIEN FAIS-LE ! Défonce-moi le cul comme ton chien que je suis ! Faudra pas chialer si tu retrouves seul dans ta merde, sans personne pour t’aider à trouver ton Felix !

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