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"En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet]

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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Sep - 20:56


En amour, la première qualité est la discrétion.



Je m'attendais à reprendre ma route comme le cavalier sombre que je pouvais être. Ténèbreux et décapé dans une brume sanglante, je ne pouvais être autre que solitaire. J'avais même peine à croire que quelqu'un serait venu me parler de son plein gré. Surtout une jeune femme aussi aimable et joyeuse. Quel étrange chose que savoir que cette personne faisait également partie d'un passé que j'avais oublié et qui pourtant était splendidement commun. J'étais décidé à retourner dans les ténèbres qui étaient le mien. Au fond de moi, je savais que la solitude n'était pas une souffrance pour l'être humain, qu'elle était nécessaire à son développement, surtout à la réflexion mentale. Il était fort probable que tout se termine ainsi. Je la regarde, elle me regarde, un long silence. Je n'aurai alors qu'à me retourner pour poursuivre ma route. Il serait stupide de ma part de penser qu'elle pourrait me suivre. De toute façon, l'être humain est égoïste, il pense à sa survie. Je ne suis visiblement pas quelqu'un de baraqué avec qui on peut espérer assurer sa survie. Ce n'est pas moi qui pourrait protéger une aussi charmante jeune fille. Je ne suis qu'un philosophe de comptoir, un précepteur à l'intelligence photographique qui n'avait de cesse de dévorer les livres. Même ceux de Jane Eyre. D'un petit sourire, elle me répond. Evidemment qu'elle ne sait pas. Qui saurait  dans cet univers froid et glacial. Je me détourne, il n'y a plus rien d'autre à faire.

Mais c'est à  cette seconde qu'elle s'écrit que je ne lui échapperai  pas. Je me retourne vers elle, fronçant les sourcils, bien que son air à elle soit des plus doux et agréables. Une telle insouciance au milieu de cet enfer me surprenait plus que tout dans ce monde je pense. Comment un être humain pouvait trouver un peu d'espoir ici? Cela dépassait mon entendement. La supporter encore un peu? Hé bien...si je ne suis pas un si mauvais compagnon que cela je ne vois pas pourquoi je la refuserai. Sa bonne humeur pourrait peut-être avoir des effets positifs sur ma tendance à tout voir en noir. Il n' avait pas que tout que je voyais en noir, mais également les insectes. Les immenses insectes sombres et leurs yeux de sang brillants qui regardent la jeune femme avec intérêt.  Avec passion même. Cela me trouble et me met dans un état très critique. Elle me prends le bras, les insectes deviennent le cadet de mes soucis. Pourtant je sais qu'ils sont là. Mais ce ne sont que des hallucinations, non? Non? Elle me trouble. Juliet, en s'accrochant à moi, trouble mon esprit plus encore que les questions les plus impossibles à comprendre. Je ne sais pas trop quoi faire mais mon visage reste encore plus imperméable que la suite.  Je ne peux pas faire autrement de toute façon, l'araignée qui se trouve dans mon dos, accroché à mes membres, pointe ses dents pointus de vampire contre ma peau. Si je fais le moindre geste, elle me déchirera. Non. Ce ne sont que des hallucinations. Non. Peut-être pas. Je ne sais pas. Je suis bien trop troublé pour réfléchir. C'est une élève Nathan. C'est une élève. Régle numéro 1, les élèves restent des élèves, jamais flirter avec les élèves. Mais c'est une ancienne élève. Ancienne. Enfer, que le désir soit l'essence de l'homme, je le conçois, mais qu'elle en devienne aussi la torture, je ne le supportais pas.

Reprenons son calme. Je haussai les épaules, car elle pouvait faire au final ce qu'elle voulait. Si au bout d'un moment, elle commençait à en avoir marre de ma personne, elle n'aurait qu'à s'écarter de mon chemin...tout le monde finissait par faire cela. J'offris donc mon bras à cette charmante demoiselle et lui gratifia d'un petit sourire:

Hé bien...je peux vous proposer une balade dans ce parc, la lune étant encore haute et éclairante.

Je commençai alors ma marche, qu'importe qu'elle me suive ou non. Bien que je préfèrai qu'elle me suive. Doucement, mes pas me menaient à la serre, où je pouvais respirer les merveilles florales dont on avait  droit dans cet univers de sang, de tortures et autre horreurs sur lesquelles je réfléchissais sans cesse. Prenant une fleur délicate aux fleurs fragiles et bleuâtre clair, je la tendis devant le nez de Juliet et fit:

Savez-vous que nous ne sommes ici que des fourmis dans ce monde...? En tout cas, le fantôme qui n'a pas voulu être vos amis...ne savait pas ce qu'il manquait...



©BOOGYLOU.

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Juliet M. Cogsworth
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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 16:55

( Disoulé pour le retard, internet m'a fait faux bond :'( )

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En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrétion.

AVEC — NATHAN A. EYRE




Alors qu'elle était là, pendue à son bras, c'était sûrement la première fois que Juliet se rendait compte de la détresse de Nathan. Bien sûr, elle ne pouvait voir ce que c'était. Elle ne pouvait même pas être sûre que cela soit bien vrai. Mais elle avait l'impression que quelque chose se tramait derrière les yeux sombres, brillants au reflet de la lune de son compagnon. Ces yeux. On aurait dit qu'ils renfermaient les profondeurs du monde. Ils voulaient être vides mais étaient remplis à ras bord. Mais de quoi, Juliet ne le savait pas. C'était bien ça qui le rendait intéressant. Il avait quelque chose, mais impossible de le voir. La jeune fille avait beau plisser les yeux, le regarder intensivement, elle n'y décelait rien qu'elle ne pouvait percevoir. Mais elle voulait le connaître, oui. Juliet avait ce désir d'entrer dans son monde, comme une curiosité maladive, sans savoir dans quoi elle allait s'embarquer. C'était tout elle, ça. Alice au Pays des Merveilles. Il n'y avait d'ailleurs rien de merveilleux dans ce pays. Seule une ribambelle de personnages tous plus fous et terrifiants les uns que les autres ... Et même si elle en avait à demi-conscience, même si le pays de Nathan risquait d'être horrible lui aussi, elle voudrait tout de même y aller.

Juliet était cependant ravie qu'il eut accepté de marcher avec elle. Toute fière à son bras, elle suivit ses pas qui les guidaient vers une serre. En espérant que rien de fâcheux ne les y attende ...
M. Eyre avait raison, la lune était magnifique. Peut-être la trouvait-elle aussi resplendissante parce qu'elle ne l'avait pas vu aussi bien depuis des lustres. On se rend compte que la moindre chose anodine nous manque lorsqu'on est privé de tout, n'est-ce pas? C'était bien triste, mais au moins le moindre réconfort résonnait comme un luxe pour nos âmes esseulées. Et Juliet était persuadée qu'elle recouvrirait tous ses droits un jour. Même si le chemin sera long.

Contrairement à celui qui les menaient jusqu'à la serre. Très bientôt, les deux jeunes gens se retrouvèrent face à un bâtiment de verre qui paraissait très grand aux yeux de Juliet. C'était d'une beauté incroyable, surtout avec ce délicieux clair de lune. Un peu comme le reste du manoir. D'un faste à couper le souffle mais d'un entretien déplorable ... Ah, c'était peut-être la chose la moins grave qui se passait entre ces murs, mais cela avait le don de l'énerver quand même! Enfin, il n'y en avait nul besoin. Elle était avec Nathan, et pour l'instant, tout se passait bien.
D'ailleurs, dès qu'ils passèrent le pas de la bâtisse, ce dernière lui tendit une des fleurs qui s'y trouvait. Touchée, Juliet le remercia et prit délicatement le cadeau entre deux de ses doigts. Elle était bleue et semblait si frêle qu'un simple coup de vent aurait pu la détruire. Lentement, Juliet la ramena à son visage et la sentit. Cela faisait si longtemps ... Le parfum d'une fleur ... Peut-être que celle là ne sentait pas exceptionnellement bon d'habitude, mais c'était comme pour la lune. Juliet l'appréciait de la même façon. Parce qu'elle en avait été privée ... Enfin, finalement, si elle pouvait le faire aujourd'hui c'est que personne ne l'avait vraiment privé, tout compte fait ... Elle n'avait seulement pas trouvé l'endroit. Cette pensée la fit rouvrir les yeux et se remettre en question. Non, de toute façon elle avait passé son temps à explorer le manoir et on ne la faisait pas sortir pour autant, donc bon. Cela revenait au même ...
Les paroles de Nathan la firent revenir sur terre, et cela était tant mieux, vu que ces paroles étaient bien plaisantes. L'histoire des fourmis pouvait être déplorable pour certaines personnes, mais Juliet avait le sentiment qu'elle pouvait la comprendre. Et les mots sur le fantôme la firent rigoler, ses épaules frémissant au rythme du son.

« Je ne me souviens pas que vous étiez si flatteur, M. Eyre. » plaisanta-t-elle. « En tout cas je suis ravie d'être une si bonne amie. Je vous retourne le compliment. »

Juliet le regarda, ses yeux souriaient en même temps que ses lèvres. Cacher qu'elle était heureuse de le revoir aurait été sot à ce moment de la conversation. Mais elle estimait qu'elle devait répondre un peu plus sérieusement.

« J'espère qu'il trouvera la paix ... Je pense qu'il a eu plus peur que moi, au final. »

La jeune fille se remémora son petit accès de colère lorsque ce curieux personnage l'avait mis à la porte avec violemment. Elle avait eu peur aussi, et avait été rejetée, c'était bien pour cela. Mais elle avait un peu honte de s'être comportée de la sorte, surtout que Nathan avait tout vu. Rien qu'à cette pensée, Juliet se mit à légèrement rougir en regardant ses pieds. Qu'est-ce qu'elle pouvait se sentir bête des fois ...
Peu de temps après, la jeune femme releva la tête et observa un peu les lieux. Elle ne pouvait pas tout voir, la lune n'avait pas autant de pouvoirs révélateurs que le soleil, mais rien de suspect ne semblait se trouver ici ... Juliet priait pour que cela reste ainsi. Elle n'avait pas envie de gâcher ce moment. Rien que ce moment ... Elle espérait que les ombres sur les bacs et sur le sol n'étaient que des ombres, et que le sang était exempt de cet endroit. Juliet préféra ignorer tout ça, tant qu'il n'y avait rien d'alarmant, et se concentrer sur son ami.

« Qu'est-ce que vous voulez dire par des fourmis? » demanda-t-elle un peu timidement.

Juliet avait bien quelques théories, mais elle n'avait pas assez confiance en elle pour les évoquer. Quitte à rester la petite élève ingénue pendant un moment. Oui, pour une fois Juliet avait choisi de s'écarter du ridicule. Il lui fallait un peu d'estime face à ce grand homme. Lequel d'ailleurs, la jeune femme adorait écouter. En tout cas, cela n'avait pas changé.






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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Oct - 13:02


En amour, la première qualité est la discrétion.



Elle semble si pure à mes côtés, si fraiche avec la douceur d'un trop plein de soleil d'été sur les rives d'un fleuve. Qui suis-je pour oser prétendre à sa compagnie? Je lui soumets pourtant un fin sourire pleins de douceurs, l'un des rares sourires que je sois capable d'offrir, comme si mon visage avait été brûlé depuis longtemps. Ma peau blanche se reflète avec un langoureux écho à la lumière de la lune. Entre elle et moi, c'est le jour et la nuit. Une si grande différence, opposition, qu'il me semble difficile de croire à notre toute simple discussion. Qu'adviendrait-il si un monstre venait à nous surrpendre? Reussirions nous à fuir tous les deux dans la même direction ? Ou nos chemins se sépareraient-ils malgré nous? Rien n'est malheureusement plus sûr. Mon tempérament m'enverra certainement fuir dans les tréfonds du manoir, tandis que son petit coeur tout léger ira la faire s'envoler jusque dans les étages. Il n'y a nul doute à tout cela. C'est alors qu'elle me traite de flatteur, et l'idée me fait redresser la tête aussitôt. Un air sérieux et sombre s'appliqua alors avec attention sur les bords de mon âme, ne montrant plus que tristesse à mon visage.

Que m'arrive-t-il à vouloir à tout prix offrir de l'attention à son coeur? Les insectes noirs aux yeux rouges, de la taille d'un chien, ne cessent de trainer autour de nous et me rappelle que je suis peut-etre fou. Bon à être enterrer vivant peut-être. Je la regarde dans les yeux, et par chance, elle continue la conversation. Je n'aurai su quoi répondre à cette fausse accusation toute douce, portée par la plus délicate des voix qu'il m'eut été ravie de connaître. Voilà donc la question des fourmis, je m'empresse de lui répondre, car ceci correpond déjà bien plus à ce que je sais faire.

Hé bien, Mademoiselle. Chacun d'entre nous sommes une infime parcelle de ce monde. Comme des fourmis, nous savons oeuvré ensemble pour l'accomplissement de quelque chose de supérieur à nous. La communauté. Bien sûr, certains sont comme des électrons libres et se refusent à être comme les autres...mais au final nous sommes tous des insectes. Nous sommes si petits face aux choses qui nous entourent...

J'ignore même au final où doit me diriger cette conversation. Mon cerveau se déconnecte même de ma raison pendant quelques secondes pour murmurer:

Mais vous...vous seriez un papillon, si jamais insecte devait vous ressembler.



©BOOGYLOU.

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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Nov - 21:52

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En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrétion.

AVEC — NATHAN A. EYRE




Des fourmis ... l'accomplissement ... la communauté ... les électrons libres ... si petits. Ces mots résonnaient avec un fort pessimisme dans la tête de Juliet. Mais au fond ... ce n'était que la stricte vérité. Et au final, ce n'était pas si triste que ça. Depuis quand être petit était quelque chose de mal? Oui, ils étaient petits, effectivement. Et c'était plutôt bien! La jeune fille était ravie de cette petite explication, comme au bon vieux temps, se disait-elle. Juliet aimait réfléchir sur ce genre de choses et tomber sur une conclusion qui lui convenait. Il n'y avait rien de plus satisfaisant.

« En tout cas nous avons une belle vue, vu d'ici. » plaisanta Juliet avant de reprendre un air plus triste. « Enfin ... ici n'est pas vraiment l'endroit rêvé, je dois dire ... »

Elle enviait les gens qui étaient en dehors de cet enfer. Ils n'étaient pas si loin, non? À deux pas d'ici peut-être? Ils étaient si proches de la liberté mais ne pouvaient y accéder en aucun cas ... c'était ... à en devenir fou. Mais la jeune fille ne voulait pas perdre la seule chose qui lui restait. Soi-même ... c'était son objectif.
Juliet sourit timidement à la dernière remarque de M. Eyre. Elle ne le voyait pas, mais le rouge lui montait aux joues doucement, alors que son coeur s'emballait quelque peu. Un papillon ... comme c'était joli. Et en même temps, son corps était rebutant de près. Au fond, on était tous comme un papillon. De belles ailes plus ou moins colorées, que l'on voit facilement avant de s'approcher et de voir un corps noir et poilu. Mais cela ne nous empêche pas de les aimer tout de même. Parce que les ailes sont plus grandes que tout le reste.
La jeune fille jouait avec la fleur que lui avait donné son ancien maître, faisant rouler sa tige entre le bout de ses doigts. Après un petit temps de réflexion, elle se mit à répondre:

« C'est très gentil à vous ... Et vous, que seriez-vous si vous étiez un insecte? » après quelques secondes, la jeune amnésique se mit à rire légèrement. « C'est un peu drôle comme pensée, dit comme ça. »

Juliet souriait toujours alors que ses yeux bons se reposèrent sur Nathan. Mais au fond, qui était-elle pour cerner un homme de la sorte? En était-elle capable, vraiment? Elle avait beau se sentir bien en sa présence, M. Eyre restait pour elle un mystère et elle n'aurait su dire pourquoi.
La jeune fille s'approcha de lui et se mit naturellement à la tâche d'accrocher la fleur à son veston, à défaut de pouvoir fournir une réponse. Ayant fini son travail, Juliet reprit son expression habituelle, emplie de chaleur.

« Vous en seriez un très spécial, j'en suis sûr. » dit-elle en croisant ses mains derrière elle. « Assez pour mériter une aussi belle fleur. »

En guise de fin de phrase, Juliet posa sa main contre sa bouche et envoya un baiser vers le nouvel ornement de Nathan avant de reprendre sa position initiale. Haussant légèrement les épaules, elle expliqua ce geste:

« Ma mère avait l'habitude de faire ça pour me rassurer ... enfin je crois. »

Juliet sourit de toutes ses dents. Non, en fait elle n'en savait rien. Elle avait juste eu envie de le faire. Baissant le regard, elle regarda ses pieds gratter le sol avec leur pointe, machinalement. Si un papillon sait voler, alors ses baisers le peuvent aussi ...






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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Nov - 23:03


En amour, la première qualité est la discrétion.



Si gentille. Elle pouvait être si gentille. Avec ses mots, son regard. C'était agréable de voir une telle douceur dans un monde aussi cruel que celui-ci. Surtout maintenant que les ténèbres des rêves humains semblent l'avoir emprunté comme domicile. Oui, je vois ce que vous pensez. Je vous vois, vous gigotez, insectes de fumées que vous êtes. Mais je sais que vous n'êtes pas réels. Car personne dans les livres n'a jamais inscrit que des insectes de fumées pouvaient exister. Vous n'êtes pas réels et je me battrais contre le fait que vous faites tout pour me paraître réel. Encore une fois, je reste silencieux et pensif face à elle. Qui pourrait trouver de l'attention dans mes paroles ? Cela doit faire si longtemps que je suis ici que je me demande bien si quelqu'un se souvient encore de moi dans le grand extérieur. Dans cet univers où j'étais reconnu comme le meilleur. Reste-t-il des gens pour faire parcourir  des bruits de rues demandant "mais où se trouve Monsieur Eyre" ?

Si j'étais un insecte...

Un long moment de silence s'éprit de mes pensées. J'y réfléchissais tout en fronçant les sourcils, le regard perdu quelque part sur le sol. Entre la jupe de la demoiselle et une plante non loin. Nous étions dans un Serre après tout. Du moins nous étions nous déplacés jusqu'à celle-ci. Je ne vis pas le moindre de ces mouvements jusqu'à ce qu'elle mette dans mon veston une fleur...elle était d'une grande beauté. Mais cela n'aurait pas du être accroché à mon coeur. Celui-ci n'était emplit que d'une froideur à détruire un soleil. Je sursaute au moment où elle pose cette plante contre mon corps, cherchant rapidement à comprendre ce qu'il se passe. Mais ce n'est qu'une fleur. Non, c'est plus que ça, c'est un cadeau de sa part. Un geste désintéressé, synonyme du cadeau ? Est-ce réellement cela ? Désirait-elle une sorte de protection ainsi ? Je la regarde en fronçant les sourcils et en soulève un quand elle se met à m'envoyer un baiser.

Pour vous rassurer...peut-être. Geste maternel qui reste gravé dans notre mémoire de l'inconscient, ces choses qui se font dès les premiers jours. Sinon...je pense que je serai une araignée.

Pourquoi une araignée ? Je n'en avais pas la moindre idée. Mais je savais tout juste que celle que j'avais dans le dos...non. Elle est fictive. Elle est dans ma tête. Ce n'est qu'un effet post-traumatique, ça va passer. Mais l'idée de savoir qu'elle pourrait être vraie...m'obserde. J'ai envie d'un peu de tabac. Ça fait un moment que je suis en manque. Je tremble doucement, regardant à droite et à gauche. Mon pied tapote frénétiquement sur le sol. Je la regarde. Ne pas me mettre à l'analyser.

Au fait...appelle moi Gabriel. J'en peux plus de Nathan...c'est le prénom qu'on m'a choisi...je ne pense pas qu'il est de l'obligation des parents de mettre une étiquette sur leur enfant avec un prénom...on peut en donner un mais lui laisser au final le choix...



©BOOGYLOU.

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MessageSujet: Re: "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] "En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Déc - 17:00

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En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrétion.

AVEC — GABRIEL N. EYRE




Et voilà, elle savait bien qu'elle allait le regretter. Pourquoi avait-elle fait ça? C'était stupide ... Juliet avait regardé le regard fermé de M. Eyre avec perplexité, s'humectant discrètement les lèvres avant de s'éloigner de lui pour s'appuyer contre une des étagères. Elle pouvait se sentir tellement bête des fois ... Ridicule, même. Bon d'accord, le ridicule ne tue pas, et Juliet avait bien souvent choisi ce ridicule là plutôt que de se mettre en danger, mais là ... Elle n'avait eu aucune raison, et elle l'avait fait quand même. Peut-être n'était-elle pas faite pour être spontanée, quelques fois.
La jeune fille ferma les yeux. Elle sentait la fatigue la gagner. Quand avait-elle dormi la dernière fois? Hier probablement ... quand était hier? Tant pis, si elle s'aventurait dans ce terrain là, elle serait perdue. Luttant contre ce sentiment, Juliet plissa ses paupières avant de les rouvrir. Essayant d'oublier ce qui venait de se passer. Heureusement, le jeune homme lui, avait presque réussi ce challenge. Même si plus il parlait de cet acte maternel, plus Juliet avait envie de se fondre dans le sol et disparaître à jamais. Cependant la conversation changea de sujet et cela n'était pas pour lui déplaire.

Une araignée ... Oh, intéressant. Juliet n'avait rien contre les araignées contrairement à beaucoup de gens. Certes, elles n'avaient pas le physique idéal, mais elle les trouvaient plutôt majestueuses. Bien qu'elle ne pouvait se retenir de sentir des frissons la parcourir lorsqu'elle en voyait une de bonne taille se mouver, sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être était-elle faite pour en ressentir la peur, toutefois cela ne marchait pas à tous les coups.

« Je trouve que cela vous va bien! » répondit-elle. « J'aime plutôt bien les araignées ... même si je crois qu'elles mangent les papillons. »

Juliet eut un petit sourire. Assurément, elle avait encore sorti cela pour s'amuser, mais dans cet endroit, sa phrase avait une connotation ... inquiétante. Elle n'avait pas envie de se méfier de Nathan, non. La jeune fille le considérait comme un ami dans cet enfer. Même si rien ne lui disait qu'il pouvait soudainement lui vouloir du mal. Cela arrivait, elle le savait. Et souvent personne ne comprenait pourquoi, mais c'était un fait. Seulement, Juliet ne voulait pas y croire. Peut-être que cela lui attirerait des ennuis, mais à ce moment même, tout ce dont elle voulait c'était la présence ... la présence d'un ami.
Puis il se confiait un peu à elle, à présent. Son changement de nom. Au départ, Juliet le regarda d'un air un peu surpris. Cela ne lui aurait jamais venu à l'esprit de changer son nom. Mais ... c'était très triste, en fait. Même si Nathan ... enfin, Gabriel, justifiait son choix, c'était que Nathan devait lui être extrêmement pénible ... Il avait sûrement dû souffrir pour vouloir se débarrasser de son ancienne identité et en construire une nouvelle. Après tout, c'était très courageux. Cela lui permettait d'avancer quoi qu'il arrive. Mais Juliet ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Il tremblait, il ne semblait vraiment pas bien, en fait. Peut-être était-il comme ça depuis le début et qu'elle n'avait rien vu. Qu'elle n'avait pas vu à quel point il se sentait mal. Enfin, tout le monde se sentait mal ici, c'était évident. Mais comme elle le pensait, Juliet le considérait comme un ami ...

« C'est un joli choix. J'aime beaucoup Gabriel. Et je suis désolée que ... vous ayez eu à faire ce choix. Je vois que vous n'allez pas bien. Si jamais vous avez besoin de parler ... je ne jugerai pas. »

Juliet avait perdu son sourire habituel pendant un moment. Mais contre toute attente, il ne tarda pas à revenir sans prévention.

« Vous savez, après quelques temps ici, je pense que je peux m'habituer à tout! »

La jeune fille évita de rire trop fort, mais la situation lui semblait soudainement hilare. Même si cela était plus nerveux qu'autre chose.
Gabriel ... tout ce qui lui faisait penser à ce prénom, c'était un ange. Il voulait porter un prénom d'ange? ... En était-il un?






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En amour, la première qualité est la discrétion.



Mes sens sont perturbés par ce manque imprononçable de nicotine. J'ignore pourquoi avec exactitude. Mais au final j'ignore si je m'intéresse vraiment au pourquoi du comment de mes mal-êtres. Est-ce que je devrais y prendre attention ? Réellement ? Je veux dire. Sans réfléchir sur le fin-fond de mes pensées sans jamais y mettre de réelles formes ? Je l'ignore et pourtant j'aimerai le dire, oui, cette fois j'aimerai faire partie de ce type de personne qui n'effraie pas les autres à une première rencontre. Mais mon esprit me l'interdit, je suis comme hapée dans la réflexion, happé dans l'intelligence que l'on me confie trop souvent grandiose. Je n'y crois pas et m'étreins dans cette idéologie stupide et glaciale. Oh, voilà que le manque me fait dire n'importe quoi. La belle affaire. Peut-être pourtant que cela suffira jusqu'à ce que l'on puisse en venir à d'autres choses. J'ignore encore même quoi exactement. Peut-être que ces choses auront un tout autre intérêt.

En attendant, penser à tout ceci me permets d'éviter de penser à elle. A imaginer quoique ce soit qui ne soit pas dans les règles d'une relation saine entre un professeur et son élève, bien que je comprenne que l'on ait qu'un très petit écart d'âge. Pas assez pour instaurer la peur, mais trop peu pour délivrer. La savoir à mes côtés, c'était comme un pan de ma mémoire qui se restaurait et un insecte de fumée en moins. C'était en tout cas ce que je croyais ce que je voyais, mais si je voyais que ce que je croyais alors est-ce que je ne crois que ce que je vois ? Un petit rire m'éprend quand je me rends compte soudainement que ma comparaison d'avec une araignée n'a pas vraiment eu l'air de rassurer ma jeune élève. Mais est-elle vraiment mon élève ici ? Après tout, le temps de retrouver un papier, un crayon ainsi que des livres, et le tout correctement entreposé dans une salle d'étude, on allait pouvoir passer un long moment, n'en déplaise à ma charmante amie. Qui n'oublie pas sa bonne humeur en constante minutes. Elle apprécie mon deuxième prénom, il s'agit de quelque chose que je ne peux qu'apprécier.

Mais je ne comprends pas en quoi le fait que je puisse vouloir changer de prénom soit un fait triste. Je ne me souviens que de très peu de choses concernant mon existence. Et une "famille" ne constitue pas la partie de ce dont je peux me remémorer.

Je m'arrêta pendant quelques minutes, dans cette Serre où aucun vent ne pouvait s'infiltrer. Regardant les diverses plantes, je poussa un doux soupir et fit:

N'ayez pas l'air triste. Vous semblez être ici bas le seul rayon de soleil à pouvoir me faire oublier que j'ai oublié.

A cette dernière phrase, je ne peux m'empêcher de la fixer en souriant. Un sourire peut-être légèrement carnassier, mais c'est dans ma morphologie naturelle.


©BOOGYLOU.

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"En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrètion." [mit Juliet] - Page 2 963254tumblrinlinemgmsj0OPdI1rt2432
En amour, à l'exception des ébats, la première qualité est la discrétion.

AVEC — GABRIEL N. EYRE



Ce qu'avait dit M. Eyre la faisait réfléchir, tellement qu'elle ne lui avait même pas répondu. Pour lui l'oubli n'était pas une terre à reconquérir, mais la chance d'un nouveau départ. C'était intéressant comme manière de pensée, et sûrement moins épuisant ... Mais Juliet n'était pas sûre de pouvoir mettre son passé derrière elle aussi facilement. Non, elle n'était pas prête à abandonner des années de sa vie en un claquement de doigts ... Elle se rappelait de ses parents, de sa mère que très récemment, et la jeune fille mourait d'envie de retrouver le reste, à vrai dire ... Avait-elle des soeurs? Des cousins? Des tantes? Elle n'en savait plus rien et cela lui faisait l'effet d'un vide à combler.
Juliet méditait sur tout cela en regardant le sol, les mains jointes contre sa jupe, avant que Gabriel la tire de ses pensées, la priant de ne pas être triste. Et ce qu'il continua à dire suffit pour que la jeune amnésique sourit à nouveau, sans vraiment le commander. Ses joues ont dû devenir rouges aussi, et Juliet détourna son regard du jeune homme, plaquant une main contre l'une d'elles. Il fallait qu'il arrête de dire de telles choses, ou elle allait continuer de s'embarrasser encore et encore. Même si cela avait plus envie de la faire rire qu'autre chose. Faisant revenir son regard vert sur lui, son sourire n'avait pas dépéri.

« Excusez-moi. Je ne m'y attendais vraiment pas, haha ... » Abrège, Juliet, tu parles pour ne rien dire. « C'était vraiment très gentil. Merci. »

Il souriait aussi. Juliet aurait voulu voir ce sourire plus souvent. Même s'il avait toujours le côté mystérieux de son propriétaire, c'était un beau sourire tout de même. Réalisant la niaiserie de la situation, la jeune rousse fut prise d'un frisson qui la fit légèrement reculer, heurtant la table derrière elle. Heureusement, rien de bien méchant, elle n'avait pas fait trop de bruit et encore moins fait tomber quelque chose, mais elle s'était encore une fois engluée dans le ridicule. Ne pouvant s'en empêcher, Juliet colla sa main contre son front, ayant envie de disparaître.

« Je me plonge dans un embarras constant aujourd'hui, pardonnez mon comportement ... Gabriel. » dit-elle en rigolant à moitié.

Enfin sauf sur la fin. Elle avait hésité. Est-ce qu'elle pouvait l'appeler Gabriel? Son regard fuyait de droite à gauche, comme pour trouver la solution. Enfin, tant pis. Ce n'était pas comme si la politesse était de rigueur dans ce manoir. Mais tout de même ...
Juliet chercha une distraction pour se tirer de là. Elle sentait qu'elle allait faire des bêtises encore plus énormes si elle continuait comme ça. Au bout d'un moment, ses yeux roulèrent sur le plafond de la serre. Il avait beau être "transparent", il était quand même très sale avec les nombreuses intempéries du pays. Mais elle y voyait quelque chose bouger. La jeune fille plissa les yeux. C'était assez petit, enfin peut-être la taille d'une poule. Plus elle observait la masse noire, plus cela ressemblait à un oiseau. Mais tout était flou et entouré de crasse et de calcaire, alors elle n'était pas sûre.

« Croyez-vous que ce soit un corbeau? » dit-elle en pointant la forme du doigt.

Il valait mieux que ça le soit ...


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En amour, la première qualité est la discrétion.



Elle me regarde avec une telle innocence sans même savoir que je ne suis que le reflet de la grandeur que j'ai pu être autrefois. Le grand Nathan Eyre, que personne n'avait pu imaginer avoir comme autre prénom Gabriel. Tout ceci était une mascarade des plus grossières. J'avais l'impression d'être dans un théâtre, où l'on me dictait quoi faire. Comme si quelqu'un écrivait mes moindres faits et gestes. Si nous n'étions que des pantins, alors tout ceci n'aurait aucun intérêt. Comment savoir alors qui survivrait et qui vivrait ? Les gens nous écrivant pourraient-ils alors être comparé à Dieu ou sont-ils des gens tout comme nous ? Milles songes me prirent soudainement tandis que la jeune femme semblait toute heureuse de ce que j'avais pu lui dire. Si mes paroles ont plus lui apporter quelques réconforts qu'il soit, tant mieux. Je ne tiens pas du tout à avoir sa mort et sa détresse sur la conscience, elle est tellement plus agréable à voir quand elle sourit. Elle fut même prise de gêne, se mettant soi-disant dans l'embarras. Je ne vois pourtant nul embarras dans ses yeux, sur la peau rougeâtre de ses joues, l'incarnation de sa peau et son sourire si lumineux. Je ne voyais que les élans émotionelles d'une jeune femme, tout simplement. Comme il peut nous arriver à tous. Comme il pourrait nous arriver à tous.

Ne vous gênez pas pour si peu mademoiselle, tout va bien...après tout, nous ne sommes plus dans le cadre rassurant de votre bureau. Nous ne sommes plus élève et professeur. Il me semble. Ce n'est qu'une question de contexte, mais il me paraît important que je vous pose la question.

Je vis Juliet poindre de son doigt blanc une forme des plus indistinctes dans la brume étrange de cette Serre. A savoir si cela était un allié, une simple créature animale ou un ennemi, aucune parfaite idée. Je pencherai néanmoins pour le simple corbeau, grâce à l'analyse de cette petite partie au dessus de la forme qui semble bouger. Même si celle-ci bougeait un peu trop rapidement à mon goût. Je pris le coude de la jeune femme, sans m'inquiéter aucunement de cette forme de rapprochement bien trop rapide à mon goût. Là n'était plus aux questionnements, bien que je m'empressa de faire des réponses sans queues ni têtes.

Voyez le petit bout au dessus de la forme ? Elle bouge, cela pourrait être signe qu'il s'agit d'une tête de corbeau, au dessus de son corps. Cependant, elle bouge rapidement, et la forme me paraît beaucoup trop grossière pour être celle élancée d'un corbeau. De même, si vous n'étiez pas là, je m'engagerai rapidement à faire une étude de ce sujet jusqu'à ce que j'en ai le coeur net. Mais s'il s'agit d'un ennemi, je ne souhaite pas que vous soyez dans les parages. Partez en avant, par cette porte dérobée, vous la voyez ? Elle vous permettra d'atteindre l'intérieur du manoir sans passer par l'extérieur et sous le nez de cette chose. Je vous suivrais.




©BOOGYLOU.

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